Résumé
Marcel Bluwal :
note dintention
La presse
Lieu : Maison de la Culture
En 1933, quand Hitler arrive au pouvoir, Wilhelm Furtwängler, le grand chef dorchestre, est au sommet de son art. A peine est-il concurrencé par un jeune loup très talentueux et membre du parti nazi : Von Karajan. Opposants au régime juif, tous disparaissent dans les camps ou trouvent le salut dans lexil. Furtwängler reste. Le maître joue partout dans le monde. Dans son pays, il dirige devant Hitler. On laccuse, à la fin de la guerre, de servir le nazisme. C'est linstruction de son procès en dénazification dans un pays ravagé, une Allemagne année zéro, que nous relate Ronald Harwood. Face à Furtwängler, joué par Bouquet, un commandant de larmée américaine pragmatique et bien décidé à prouver sa culpabilité : Claude Brasseur.
Marcel Bluwal : note dintention
" Il y a des décennies que je me posais la question. Vous êtes un intellectuel, un humaniste, un artiste. Le nazisme revient : quest-ce que vous faites ? Vous restez ? Vous partez ?
Et voici que la pièce de Ronald Harwood pose magistralement le problème à propos du vrai nazisme et de la position de Furtwängler le plus grand chef dorchestre au monde. Et le pose en termes superbement dramatiques dopposition entre deux figures daméricains et dallemand. Il rare quune pièce propose autant de questions à résoudre et aussi osons le dire autant de bonheur à un metteur en scène.
Claude Brasseur et Michel Bouquet ont demblée accepté de travailler pour la première fois ensemble sur ces deux rôles. Nous nous connaissons bien et je sais que leur incarnation va être saisissante. "
" Autour dune question souvent posée (peut-on dissocier luvre dun artiste de ses questions politiques), on assiste à laffrontement de deux magnifiques acteurs. Dun côté, la violence rageuse, lextériorisation, la brutalité : cest Brasseur. De lautre, lisolement glacé, lintériorité, lintelligence outragée : Bouquet. Ensemble, ils offrent un moment de théâtre que lon nest pas près doublier. Un travail éblouissant. " France-Soir
" Confrontation attendue entre le chef dorchestre Wilhelm Furtwängler, gloire nationale, et un officier américain chargé dune enquête en vue de son procès en dénazification. En ne quittant pas son pays, le grand Furtwängler a-t-il cautionné le régime hitlérien ? LAméricain croit avoir trouvé un responsable aux camps dextermination, il emploie ses méthodes, brutales, quand son " accusé " impose sa classe dun autre monde. La politique et lart doivent-ils être séparés ? Tout est clair, structuré, simple et fort dans la pièce de Marcel Bluwal. Michel Bouquet est Furtwängler dans lattitude, le ton, le regard, les mains. Est-ce sa présence ? Claude Brasseur atteint une intensité de jeu exceptionnelle. De lexcellent théâtre. " Le Journal du Dimanche
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