Coup de cœur CONTEMPORAIN Le 1er janvier 1906
A partir de 10 ans.
Acrobates célèbre le rapport à l’apesanteur, au temps qui s’étire, au souvenir et à la vie. Ce spectacle parle d’humanité car au-delà même du mouvement, l’acrobate se dévoile, expose ses failles et se livre au public à livre ouvert. C’est une manière différente d’aborder l’espace, d’aborder la vie : une énergie, un jet d’adrénaline.
Ce spectacle n’est pas un duo, c’est un trio, car l’histoire s’appuie sur une rencontre à travers les fragments d’un film réalisé par Olivier Meyrou sur Fabrice Champion, ancien trapéziste des Arts Sauts aujourd’hui disparu. C’est aussi une ode à l’amitié mise en scène par Stéphane Ricordel. Si ce spectacle est l’histoire d’un deuil, c’est un deuil traité avec une vitalité juvénile et une belle propension au bonheur.
C’est un spectacle de cirque à forte dimension chorégraphique. Alexandre Fournier et Matias Pilet sont autant acrobates que danseurs. Avec ce spectacle nous entrons dans le corps et la tête de deux jeunes acrobates : qu’est-ce que c’est que d’être acrobate ? Quelle est l’essence du geste acrobatique ? Comment l’acrobatie arrive-t-elle à transformer le rapport au monde ?
« Le spectacle dit et montre ce qu’est une amitié profonde dans les arts du cirque, quand la vie d’un partenaire tient dans les mains de l’autre, quand créer signifie mettre sa vie et son intégrité physique en danger. Acrobates est empreint d’une infinie tendresse, qui rayonne pendant toute l’heure de spectacle (…) » Libération
« Acrobates rappelle aussi le sens que les protagonistes ont toujours donné à leur passion : un mode de pensée, une manière de vivre. » Télérama Sortir
« Stéphane Ricordel et Olivier Meyrou signent une ode à la vie et à l’amitié portée par le langage de l’acrobatie et des images. (…) L’acrobatie au main à main dit ici le risque, l’effort, la confiance, l’acceptation total de l’autre. Evoluant dans un espace en métamorphose, Alexandre Fournier et Matias Pilet jettent leurs corps dans la bataille et racontent ce tumultueux voyage qui les a révélés à eux-mêmes. L’épuisement qui peu à peu les transfigure, leur entente muette, leur engagement total, leur présence lumineuse et leur générosité donnent à leur histoire la force d’une allégorie. » La Terrasse
« Beauté jamais rassasiée du mano a mano. C’est ce que raconte inlassablement Acrobates dans des figures, des courses, des bonds, des arabesques, des roulades multiples dont on ne se lasse pas. L’un échalas aux allures d’un Don Quichotte qui aurait fait de la muscu, l’autre espiègle Sancho Panza aux nerfs en furie : les deux se jouent des moulins à vent, se séparent pour mieux se retrouver. Ils « survolent la piste. » Rue 89 Les Blogs - Jean-Pierre Thibaudat
106, rue Brancion 75015 Paris