Des comédiens, dont certains sont connus, sont convoqués par un metteur en scène légèrement fumeux et un sous-directeur de théâtre un peu dépassé dans le but de rendre hommage à Jean Vilar le soir même. Tous ont une sincère admiration pour « le grand homme » et vont tenter de le célébrer, chacun à sa façon, mais le théâtre est hanté et les fantômes vont s’en mêler.
Une farce débridée sur les égocentrismes humains fabriquée par des artistes qui prennent trop le théâtre au sérieux pour se prendre au sérieux.
Cette farce débridée, Pierre et Simon Pradinas l'ont inventée à l’issue d’une « vraie » résidence d’écriture, pour rendre hommage à Jean Vilar…
Ils ont écrit une fable délirante, une sorte de mise en abîme fabriquée par des auteurs trop amoureux du Théâtre pour se prendre au sérieux. Ils y stigmatisent avec ironie les travers d'une bande de maladroits, mais leur amour du Théâtre est joyeusement communicatif. Les personnages sont grotesques, et en même temps ils sont eux aussi, envahis par cette passion du jeu qui nous les rend familiers. Les auteurs les épinglent avec tendresse, et la folie qui s'empare de l'histoire déclenche un défoulement jouissif, un rire résistant, plus que jamais indispensable.
Après avoir repris le texte pour l'affûter encore aujourd'hui, Pierre et Simon Pradinas m'ont confié le bébé.
Pour incarner les archétypes de cette troupe hétéroclite qui parfois évoque les artisans de Shakespeare dans Le Songe d’une nuit d’été, nous avons nous aussi, ensemble, metteur en scène et comédiens, recréé une vraie troupe, qui transmet, je crois, le plaisir archaïque d’être ensemble pour faire semblant. Il y flotte l'esprit du clown et les comédiens retrouvent le plaisir du jeu des enfants. Les rapports de pouvoir, les ambitions mesquines, les égocentrismes et les lâchetés nous sont racontés jusqu'à l'absurde.
Quoi de mieux qu'une scène presque vide pour permettre tous les possibles ? Le terrain de jeu est un théâtre habité par des fantômes. Et peut-on imaginer endroit plus magnifiquement hanté que le Théâtre de l'Atelier pour abriter les âmes emblématiques, bienveillantes et vigoureuses de Jean Vilar, Gérard Philippe, Silvia Monfort...
Au détour de la fable, des voix et des images subliminales surgissent du passé. Ils envahissent l’espace qui finit par se disloquer dans un écroulement jubilatoire. Du passé ne faisons pas (toujours) table rase.
Quelques passages du déroulement de la pièce un peu flou.... Ce qui ne retire en rien le talent des acteurs!
Les comédiens sont bons ainsi que la mise en scène cependant quelques passages sont relativement incompréhensibles malheureusement. C'est dommage !
"Ah le grand homme" ou "Sept personnages en quête d'auteur" ! Je n’ai rien compris de ce qui s’est passé et pourtant je jure, j’étais en forme, sobre, souriant, attentif, impatient même. Et ben non !... Il y a sept personnages. Ce sont des comédiens. Ils doivent jouer une pièce le soir même en hommage à Jean Vilar. Les fantômes du théâtre s'en mêlent et tout s'emmêle sans que rien ne mène nulle part. La pièce parait incompréhensible. Il ne semble pas y avoir d'histoire construite, ce qui en soi n’est pas un obstacle au théâtre. Du coup, tout repose sur les performances du plateau : Mise en scène, scénographie, décors, accessoires et jeux. Et c’est là où le bât blesse… Avec une mise en scène plus inventive ? Des jeux beaucoup plus serrés ? La farce n’est-elle pas avant-tout un spectacle visuel ? L'argument peut-il fonctionner avec un traitement par l'absurde ou dans un univers surréaliste ? La farce annoncée, en tous cas, n'est pas au rendez-vous, excepté la dernière scène qui arrive trop tard et comme un cheveu sur la soupe. Les comédiens (les vrais) ne semblent pas être dirigés avec un parti-pris repérable. Une sorte de gêne s'installe progressivement au fur et à mesure de la représentation. Voir les comédiens se démener pour pas grand-chose. C'est un grand et surprenant désappointement, je ne m'attendais pas du tout à un loupé de la sorte. Dommage, vraiment dommage pour de si bons comédiens dans un si beau théâtre.
Pour 3 Notes
Quelques passages du déroulement de la pièce un peu flou.... Ce qui ne retire en rien le talent des acteurs!
Les comédiens sont bons ainsi que la mise en scène cependant quelques passages sont relativement incompréhensibles malheureusement. C'est dommage !
"Ah le grand homme" ou "Sept personnages en quête d'auteur" ! Je n’ai rien compris de ce qui s’est passé et pourtant je jure, j’étais en forme, sobre, souriant, attentif, impatient même. Et ben non !... Il y a sept personnages. Ce sont des comédiens. Ils doivent jouer une pièce le soir même en hommage à Jean Vilar. Les fantômes du théâtre s'en mêlent et tout s'emmêle sans que rien ne mène nulle part. La pièce parait incompréhensible. Il ne semble pas y avoir d'histoire construite, ce qui en soi n’est pas un obstacle au théâtre. Du coup, tout repose sur les performances du plateau : Mise en scène, scénographie, décors, accessoires et jeux. Et c’est là où le bât blesse… Avec une mise en scène plus inventive ? Des jeux beaucoup plus serrés ? La farce n’est-elle pas avant-tout un spectacle visuel ? L'argument peut-il fonctionner avec un traitement par l'absurde ou dans un univers surréaliste ? La farce annoncée, en tous cas, n'est pas au rendez-vous, excepté la dernière scène qui arrive trop tard et comme un cheveu sur la soupe. Les comédiens (les vrais) ne semblent pas être dirigés avec un parti-pris repérable. Une sorte de gêne s'installe progressivement au fur et à mesure de la représentation. Voir les comédiens se démener pour pas grand-chose. C'est un grand et surprenant désappointement, je ne m'attendais pas du tout à un loupé de la sorte. Dommage, vraiment dommage pour de si bons comédiens dans un si beau théâtre.
1, place Charles Dullin 75018 Paris