Sans cesse, la danse secrète de nouvelles formes, laisse émerger d’inattendus bourgeonnements. Lors de la dernière édition de Danse Élargie, TYJ (libre à chacun de prononcer ce titre comme il veut) est venu poser sur le plateau du Théâtre de la Ville l’un de ces « objets chorégraphiques non identifiés » qui arrivent par surprise. En l’occurrence, une élégante pastorale dansée-chantée où métaphores et allégories habitent en filigrane un jeu de figures aussi énigmatique que plaisant. Une effraction suffisamment convaincante pour décrocher le 3e prix du jury et celui du public.
Accompagnées du guitariste Jérémy Rouault, Alina Bilokon et Léa Rault en développent aujourd’hui le canevas, dans le droit fil de ces « unités minimes du sensible » qui les ont unies en création à l’issue de leur formation à Lisbonne.
Jean-Marc Adolphe
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