AMOK – Sois toujours mort en Eurydice renouvelle le mythe d’Orphée et Eurydice pour en faire un récit d’amour et de mort qui vous fera trembler, bondir mais aussi rire. Cosmopolite, immersive, contemporaine, cette création d’Elizabeth Czerczuk nous saisit autrement qu’une suite de répliques en langue française.
Pourquoi fallait-il qu’il se retourne ? Au T.E.C., AMOK – Sois toujours mort en Eurydice renouvelle le mythe d’Orphée et Eurydice pour en faire un récit d’amour et de mort qui vous fera trembler, bondir mais aussi rire. Les célèbres sonnets de Rilke y diffusent leur souffle mystérieux, déposant des mots énigmatiques sur des scènes à la limite du fantastique, à moins qu’elles ne soient hallucinées, creusant encore les profondeurs du mythe.
Une dramaturgie du corps, dansée et musicale, propre au T.E.C. puise dans des références majeures de l’art théâtral pour un spectacle étourdissant mais rigoureux, infiniment généreux de sensations. Cosmopolite, immersive, contemporaine, cette création d’Elizabeth Czerczuk nous saisit autrement qu’une suite de répliques en langue française.
« Où est sa mort ? Vas-tu composer ce récit, avant que ta chanson ne se perde, engloutie ? Où sombre-t-elle, hors de moi ? Presque une enfant… » – Rainer Maria Rilke
« La nouvelle création d’Elizabeth Czerczuk entraine sa troupe virtuose dans les abîmes de l’amok, emprise mentale destructrice venue d’Asie. Musiciens, danseurs et comédiens se plient à ses effets dans un bal hypnotisant qui témoigne d’une incroyable maitrise des genres. Un moment hors du temps que l’on conseille fortement. » La Terrasse
Ce spectacle revisite avec brio le mythe intemporel de la descente aux enfers pour retrouver l'être aimé. Comme toujours, il se distingue par une créativité foisonnante dans la mise en scène, les costumes et les chorégraphies, qui donnent vie à un univers onirique et envoûtant. Dès les premiers instants, la partie immersive nous plonge dans une atmosphère singulière, nous préparant à ce périple entre rêve et cauchemar. Chaque tableau regorge d'inventivité, mêlant subtilement fantasmagorie et esthétique saisissante, tandis que les artistes, habités par leurs rôles, nous transportent avec intensité dans cette quête mythologique. La scénographie, à la fois spectaculaire et poétique, magnifie la puissance évocatrice de cette histoire ancestrale, et la fluidité des chorégraphies accompagne parfaitement cette traversée entre ombre et lumière. C'est un voyage sensoriel et émotionnel hors du commun, où le mythe se réinvente sous une forme fascinante, nous emportant dans un monde où les frontières du réel s'effacent au profit d'une belle vision. Une expérience théâtrale à faire.
Une étonnante et inattendue entrée dans la salle de spectacle, je n’en dévoilerai pas plus, il faut le découvrir. Amok est la quintessence de l’Art d’Elizabeth Czerczuk, d’une grande intensité, nous envoûtant intégralement, nous questionnant. Madame Czerczuk maîtrise sa création de bout en bout, que ce soit au niveau de la distribution, danseurs, danseuses, comédiens, comédiennes, musiciens en live sur scène, scénographie, sons, lumières, aucun raté. De plus, elle est une fascinante Eurydice. Un spectacle à ne pas rater. Rolly
Élizabeth Czerczuk reste fidèle à sa démarche de théâtre chorégraphié. Amok n’est pas ici une référence au roman de Stefan Zweig mais a le même sens que dans celui-ci, à savoir qu’il désigne une forme de folie. La trame de base repose ici sur le mythe d’Orphée et Eurydice. Élizabeth Czerczuk nous livre – il me semble que c’est nouveau – un livret explicitant ses intentions et donnant le « déroulement du spectacle » en quatorze tableaux. Le lien entre ces tableaux et le spectacle n’est pas direct et explicite comme il l’est habituellement au théâtre mais plutôt celui qu’on trouve plus couramment dans la danse contemporaine. Orphée, Eurydice et les peuples des Enfers nous donnent une formidable histoire de folie, d’amour et de mort, magnifique ballet expressionniste.
Remarquable Comme toujours Elizabeth Czerczuck procède dans son travail, par étape. Cette deuxième étape d’Amok, avant la première, donne un avant-goût de ce que sera le spectacle final. Des scènes prenantes dont une fait penser au radeau de la Méduse ; une autre nous fait penser à un fleuve humain serpentant sur le sol. Après Yvona, la créatrice nous montre toute l’étendue de son talent. De mois en mois, d’années en années, elle hisse de plus en plus haut son art. Bravo.
Pour 4 Notes
Ce spectacle revisite avec brio le mythe intemporel de la descente aux enfers pour retrouver l'être aimé. Comme toujours, il se distingue par une créativité foisonnante dans la mise en scène, les costumes et les chorégraphies, qui donnent vie à un univers onirique et envoûtant. Dès les premiers instants, la partie immersive nous plonge dans une atmosphère singulière, nous préparant à ce périple entre rêve et cauchemar. Chaque tableau regorge d'inventivité, mêlant subtilement fantasmagorie et esthétique saisissante, tandis que les artistes, habités par leurs rôles, nous transportent avec intensité dans cette quête mythologique. La scénographie, à la fois spectaculaire et poétique, magnifie la puissance évocatrice de cette histoire ancestrale, et la fluidité des chorégraphies accompagne parfaitement cette traversée entre ombre et lumière. C'est un voyage sensoriel et émotionnel hors du commun, où le mythe se réinvente sous une forme fascinante, nous emportant dans un monde où les frontières du réel s'effacent au profit d'une belle vision. Une expérience théâtrale à faire.
Une étonnante et inattendue entrée dans la salle de spectacle, je n’en dévoilerai pas plus, il faut le découvrir. Amok est la quintessence de l’Art d’Elizabeth Czerczuk, d’une grande intensité, nous envoûtant intégralement, nous questionnant. Madame Czerczuk maîtrise sa création de bout en bout, que ce soit au niveau de la distribution, danseurs, danseuses, comédiens, comédiennes, musiciens en live sur scène, scénographie, sons, lumières, aucun raté. De plus, elle est une fascinante Eurydice. Un spectacle à ne pas rater. Rolly
Élizabeth Czerczuk reste fidèle à sa démarche de théâtre chorégraphié. Amok n’est pas ici une référence au roman de Stefan Zweig mais a le même sens que dans celui-ci, à savoir qu’il désigne une forme de folie. La trame de base repose ici sur le mythe d’Orphée et Eurydice. Élizabeth Czerczuk nous livre – il me semble que c’est nouveau – un livret explicitant ses intentions et donnant le « déroulement du spectacle » en quatorze tableaux. Le lien entre ces tableaux et le spectacle n’est pas direct et explicite comme il l’est habituellement au théâtre mais plutôt celui qu’on trouve plus couramment dans la danse contemporaine. Orphée, Eurydice et les peuples des Enfers nous donnent une formidable histoire de folie, d’amour et de mort, magnifique ballet expressionniste.
Remarquable Comme toujours Elizabeth Czerczuck procède dans son travail, par étape. Cette deuxième étape d’Amok, avant la première, donne un avant-goût de ce que sera le spectacle final. Des scènes prenantes dont une fait penser au radeau de la Méduse ; une autre nous fait penser à un fleuve humain serpentant sur le sol. Après Yvona, la créatrice nous montre toute l’étendue de son talent. De mois en mois, d’années en années, elle hisse de plus en plus haut son art. Bravo.
20, rue Marsoulan 75012 Paris