Je suis frappé par l’écriture « poétique » « bien rythmée » de Sarah Kane malgré la violence qu’elle y apporte. D’ailleurs, tout « vrai » acte poétique, est violent. Les cinq pièces sont jouées dans la sobriété la plus totale, pour donner, justement, liberté au geste et au langage poétique sensuel.
La poésie chirurgicale de Sarah Kane, ne se cache pas derrière des décors ou des gestes violents, obscènes.
Rien de gratuit dans l’écriture de Sara Kane.
Rien de gratuit dans la mise en scène de Telmo Herrera.
Rien de gratuit dans le travail d’acteur.
Des décors excessifs, pour faire joli ou monstrueusement laid, abimeraient le propos de Sarah Kane, et encombreraient le travail d’acteur.
Telmo Herrera
8, rue de Nesle 75006 Paris