Anna Christie, écrite en 1920, constitue le deuxième volet d’une trilogie débutée avec Brin de paille et s’achevant avec Long voyage vers la nuit.
A la mort de sa femme, Chris Christopherson a abandonné sa fille Anna dans une ferme avant de repartir en mer. Vingt ans plus tard, au début de la pièce, il l’attend dans un bar crasseux de New York sans l’avoir jamais revue. Il va l’emmener avec lui en mer « pour qu’elle se repose ».
Elle a surgi de nulle part, tout comme le marin Burke repêché en mer. Burke est fasciné dès le premier regard et désire l’épouser. Anna, entravée par son passé de prostituée, va revendiquer face à ces deux hommes son autonomie et sa liberté. La pièce d’O’Neill est imprégnée des thèses féministes en vogue à l’époque à Greenwich Village. Anna Christie est ainsi une proche parente de la Nora de Une Maison de poupée. Même si l’univers d’O’Neill n’est pas celui de la petite bourgeoisie d’Ibsen.
Nous sommes ici dans des brouillards portuaires, des mers agitées, des bars où les alcooliques côtoient les prostituées. Et pas plus qu’ils ne peuvent vaincre la mer, les hommes ne peuvent résister à la révélation du féminin. Leur seule issue sera de fuir sur cette mer qui les attire et dont ils se disent victimes, cette mer aux horizons toujours repoussés.
JL Martinelli, décembre 2014
« Mélanie Thierry : formidable Anna Christie ! Elle commence à peine mais on peut vous dire que c’est LA pièce qu’il faut aller voir au théâtre actuellement. Mélanie Thierry et ses trois partenaires sont parfaits. » Sylvie Metzelars, Marie-France, 22 janvier 2015
« On se souvient du film, on se souvient de Greta Garbo, on avait oublié qu’il s’agissait d’une pièce de théâtre du grand dramaturge américain, Eugène O’Neill. Jean-Louis Martinelli met en scène un duo splendide, Mélanie Thierry et Stanley Weber. Mais dans cette histoire bouleversante, le père impose sa loi. Féodor Atkine l’incarne. » Le Figaro, 5 janvier 2015
« Seul le propos féministe du dramaturge américain parvient à nous toucher, encore une fois grâce au jeu rebelle et inspiré de Mélanie Thierry – la bonne raison d’aller voir « Anna Christie » à l’Atelier… » Philippe Chevilley, Les Echos, 26 janvier 2015
une tragédie grecque, dont le destin inexorable des personnages emporte les spectateurs complètement, au milieu des vapeurs des ports et des alcools. l'intensité monte en puissance, et le destin alors se dessine, tragique. L'amour quand même, et standing ovation à la fin Mérité
Très bien
On a parfois envie que ça bouge un peu plus... Allez y pour voir Mélanie Thierry, qui joue divinement. Bonne pièce dans l'ensemble.
Malgré la belle composition de Feodor Atkine et de Mélanie Thierry, cela sonne faux pour 3 raisons : 1) décor, vapeur d'eau et quelques bruits ne suffisent pas à recréer une ambiance (il manque des figurants, une véritable ambiance sonore); 2) Stanley Weber n'a pas trouvé le personnage (c'est trop propre et trop adulte, pas assez gauche); 3) cela met du temps à démarrer et cela manque souvent de rythme
Pour 4 Notes
une tragédie grecque, dont le destin inexorable des personnages emporte les spectateurs complètement, au milieu des vapeurs des ports et des alcools. l'intensité monte en puissance, et le destin alors se dessine, tragique. L'amour quand même, et standing ovation à la fin Mérité
Très bien
On a parfois envie que ça bouge un peu plus... Allez y pour voir Mélanie Thierry, qui joue divinement. Bonne pièce dans l'ensemble.
Malgré la belle composition de Feodor Atkine et de Mélanie Thierry, cela sonne faux pour 3 raisons : 1) décor, vapeur d'eau et quelques bruits ne suffisent pas à recréer une ambiance (il manque des figurants, une véritable ambiance sonore); 2) Stanley Weber n'a pas trouvé le personnage (c'est trop propre et trop adulte, pas assez gauche); 3) cela met du temps à démarrer et cela manque souvent de rythme
excellente interprétations des acteurs Mélanie Thierry joue vrai
Excellente interprétation des trois acteurs
Mise en scène époustouflante, très bien mené. Une histoire belle et forte appuyée par un jeu d'acteurs en équilibre entre justesse et émotion. Un jeu vrai. Mélanie Thierry y est bluffante. Bref à voir et recommander!
1, place Charles Dullin 75018 Paris