Ah, l’animal : Gaston, policier poète, est surnommé Azor, comme son chien, mais avec les dames, il n’est point avare de chatteries variées. Mieux, pire : le voilà devenu copain comme cochon avec Kiki-Le-Frisé, célèbre en chef détrousseur des villas huppées… Complétant le bestiaire de cette joyeuse opérette de 1932, on verra galoper des poulets, parader des maquereaux, se faire plumer des pigeons, un monsieur porter des cornes, et une poule au doux blaze de Cloclo la Panthère…
Amoureuse du swing des 30’s, la fine équipe de Ta Bouche et d’Oh la la, oui oui – Emmanuelle Goizé, Gilles Bugeaud et Stéphan Druet – s’entoure de nouveaux complices. Ensemble, ils repiquent au truc avec des couplets de Willemetz et des refrains jazzy de Gabaroche (auteur de quelques succès de Damia ou de Maurice Chevalier), revigorés par l’orchestration d’Emmanuel Bex, virtuose de l’orgue Hammond.
Piquante, cette comédie des erreurs, pas de deux à plusieurs entre rupins et voyoucratie, témoigne aussi de l’hédonisme insouciant du Paris l’Entre-Deux-Guerres, quitte aux plus torrides révélations : « une levrette, un soir, croisa sur le trottoir un beau chien policier, boulevard Rochechouart – ce serait mentir de dire qu’ils ne pouvaient pas se sentir. »
« La mise en scène de Stéphan Druet va dans le sens du parti d’origine, qui consistait à jongler avec les repères. Les anachronismes sont donc monnaie courante dans son spectacle aux allures de feu d’artifice (...), qui culmine dans une soirée psychédélique (...). Dynamique et drôle à souhait, la distribution ne se limite pas aux trois fondateurs (Emmanuelle Goizé, Gilles Bugeaud et Pierre Méchanick, qui s’en donnent à cœur joie dans de multiples rôles), mais réunit huit artistes en toute liberté dans le sillage de Quentin Gibelin (Azor), magnifique représentant d’une nouvelle race de chant éperdu, sans collier. » Pierre Gervasoni, Le Monde, 19 décembre 2018
À la lecture de critiques élogieuses, nous nous sommes aperçus que nous n'avions pas vu le même spectacle. Effectivement la troupe se démène, court dans tous les sens, mise en scène complètement brouillonne à la fin c'est extrêmement fatiguant) ( les voix sont couvertes par la musique. Avoir essayé de moderniser cette opérette ne lui apporte rien. La deuxième partie rattrape un peu le spectacle.....
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À la lecture de critiques élogieuses, nous nous sommes aperçus que nous n'avions pas vu le même spectacle. Effectivement la troupe se démène, court dans tous les sens, mise en scène complètement brouillonne à la fin c'est extrêmement fatiguant) ( les voix sont couvertes par la musique. Avoir essayé de moderniser cette opérette ne lui apporte rien. La deuxième partie rattrape un peu le spectacle.....
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris