Albert Willemetz naquit à Paris en 1887. Secrétaire de Clémenceau, il passe au Ministère de l'intérieur où il trouve suffisamment de temps pour écrire des poèmes (qu'il signe Metzvill) et des chansons... qui parviennent aux oreilles de Mistinguett et de Maurice Chevalier . - Il est lancé ! - Auteur prolifique, il signera des centaines de revues, des dizaines d'opérettes et des scénarios de films.
Durant les années 20, Albert Willemetz crée de nombreuses revues et opérettes. Mistinguett fut l’une des vedettes de ces revues, créant des chansons devenues immortelles : Mon homme (1920, revue Paris qui jazz), En douce et La java (1922, En douce), La belote et Fleur d’amour (1924, Bonjour Paris), C’est vrai (1933, Folies bergères).
En 1921, Willemetz signe les chansons de l’opérette Dédé. Créée au Théâtre des Bouffes-Parisiens, avec en vedette Maurice Chevalier qui devient l’un de ses interprètes fétiches : Là-Haut (1923, opérette Là-Haut), Valentine (1925, revue Paris qui chante), Quand on revient (1927, Les ailes de Paris), Quand on est tout seul (1928), Ça m’est égal (1928) et L’amour m’a transformé (1931)...
Parmi ses autres interprètes : Jean Gabin qui créera l’opérette Arsène Lupin banquier, dont les paroles des chansons sont co-signées avec Charles-Louis Pothier (1929).
Les années 30 voient le parolier prendre le dessus sur le librettiste. Après la libération, Albert Willemetz abandonne un peu l’écriture. Il devient président de la SACEM et le restera jusqu’en 1956. À cette époque, il écrit pour Luis Mariano, Marie Bizet, Andrex, Bourvil, Les Frères Jacques.
Sa première collaboration avec Henri Christiné date de 1906 avec Ah le joli jeu ! que crée Mayol la même année. Elle ne cessera qu'à la mort de Christiné en 1941. Willemetz lui survivra jusqu'en 1964.
Leur plus grand succès à la scène fut Phi-Phi (1918) qui fut suivi de Dédé, de J'adore ça et de Le bonheur Mesdames dont est tirée la chanson L’ouvrage, créé par Mayol , fut repris dans une nouvelle version, en 1934, par Michel Simon.
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Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Dernière œuvre du compositeur André Messager - et pas la moins vivante -, sur un livret de son complice Albert Willemet, ce Coups de roulis est aujourd’hui reprise par la compagnie des Frivolités Parisiennes. La mise en scène, confiée à Sol Espeche, s’inspire des telenovelas, envisageant les trois actes de l’opérette en autant d’épisodes de soap opera.
Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris
Tout Feu tout Femme est un récital de pépites de la chanson française, poétiques et déroutantes, débridées et fantaisistes. Inspiré de L’Art de chanter une chanson d’Yvette Guilbert (1928), ce tour de chant offre aux spectateurs des bribes d’histoires tendrement folles, drôlement cocasses, où hommes et femmes dévoilent leur coeur et leur âme, et montrent à quel point la vie n’est pas binaire…
Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris
Tout Feu tout Femme est un récital de pépites de la chanson française, poétiques et déroutantes, débridées et fantaisistes. Inspiré de L’Art de chanter une chanson d’Yvette Guilbert (1928), ce tour de chant offre aux spectateurs des bribes d’histoires tendrement folles, drôlement cocasses, où hommes et femmes dévoilent leur coeur et leur âme, et montrent à quel point la vie n’est pas binaire…
Opéra-Comique, Paris
Théâtre des Mathurins, Paris
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Nesle, Paris
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Théâtre Silvia Monfort, Paris
Théâtre Jean Arp, Clamart