Dirigé par Ruben Olmo, le Ballet Nacional de Espana, est la principale compagnie de danse subventionnée par le ministère de la Culture et des Sports espagnol. Sa mission est double : conservation du répertoire de la danse folklorique et académique traditionnelle et création d’œuvres nouvelles. Afanador de Marcos Morau répond à tous les requis, en valorisant tout à la fois la tradition, la création et l’expérimentation.
Dirigé par Ruben Olmo, le Ballet Nacional de Espana, fondé en 1978, est la principale compagnie de danse subventionnée par le ministère de la Culture et des Sports espagnol.
Sa mission est double : conservation du répertoire de la danse folklorique et académique traditionnelle et création d’œuvres nouvelles. Des lors, les danseurs, par-delà leur maitrise de la technique classique, sont aussi spécialisés dans le boléro et le flamenco.
Créé le 1er décembre 2023 au Teatro de la Maestranza, à Séville, Afanador de Marcos Morau répond à tous les requis, en valorisant tout à la fois la tradition, la création et l’expérimentation.
Petit-fils de photographe ayant lui-même étudié la photographie, le chorégraphe Marcos Morau s’est inspiré, pour ce ballet, de deux livres réalisés par Ruven Afanador : Ángel gitano : hommes de flamenco, et Mil besos. Consacré aux hommes pour le premier, aux femmes pour le second, les deux livres ont été à la genèse d'une œuvre dans laquelle Marcos Morau a expérimenté une forme de dialogue entre les compositions photographiques et chorégraphiques.
Le chorégraphe voit comme plus petit dénominateur commun à ces deux formes d'art « le désir charnel de capturer la vie – celle qui, par définition, ne se laisse pas capturer ».
Un jour, le célèbre photographe colombien Ruven Afanador, qui travaille entre autres pour Vogue, Vanity Fair ou le New York Times et qui a réalisé des portraits de stars dans le monde entier, s’est installé en Andalousie pour réaliser une séance de prises de vue consacrée aux fondements de la culture espagnole (flamenco, tauromachie, religion) : le ballet commence précisément là où elle s’est arrêtée, non pas pour paraphraser l’œuvre de Ruven Afanador, mais plutôt pour suggérer un changement de focale.
1, place du Châtelet 75001 Paris