Angelin Preljocaj s’empare du Voyage d’hiver de Schubert pour un nouveau ballet aussi graphique que musical.
Tout au long de son parcours de créateur, Angelin Prejlocaj a aimé diversifier ses sources d’inspiration : picturales, littéraires, musicales, politiques, religieuses… questionnant ainsi en permanence le corps et le mouvement au travers des fracas et espoirs de la société moderne. Le chorégraphe place régulièrement la musique au centre de ses ballets, mais c’est la première fois qu’il crée, à l’invitation du Ballet de la Scala de Milan, sur une pièce de Schubert.
« Les ballets sur la musique de chambre créent, de par leur structure, une complicité entre les musiciens, les danseurs et le public ; comme un triangle magique et bien au-delà qu’avec un grand orchestre…. Les 24 lieder du Winterreise de Schubert composent une atmosphère intime que je voudrais partager au cours de ce Voyage d’hiver, qui en fait est celui de la vie. Je l’imagine comme un jardin d’hiver, mais où les prémices des saisons à venir sont aussi présentes. Une sorte de laboratoire expérimental de la vie. » Un cycle musical majeur où l’émotion ne peut qu’être en résonance avec l’élégance du vocabulaire du chorégraphe.
« Preljocaj compose un tableau d'une grande force, enveloppé par la voix de Thomas Tatzl et la mélancolie du Voyage d'hiver de Schubert » Télérama TT
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