Un ballet impressionniste de Kader Belarbi qui dessine un portrait sensible et flamboyant du Paris de la Belle Epoque, inspiré des oeuvres de Toulouse-Lautrec.
Ce Toulouse-Lautrec, Kader Berlabi, le directeur du ballet du Capitole en rêvait depuis des années. « J’ai toujours été fasciné par la peinture et il m’est donc naturel de rapprocher l’acte du peintre de celui du danseur. Toulouse-Lautrec fut bien sûr le peintre des fêtes parisiennes, des cabarets, des cirques, des divertissements et des bals. Mais ce qui le passionne avant tout, c’est la gestuelle, l’attitude, la figure des gens à qui il donne toute leur personnalité et leur profondeur.
La danse fut un sujet central dans son œuvre. D’un geste de son pinceau ou de son crayon, il nous donne à voir le mouvement d’un corps, son rythme, son énergie, son humanité dans le « non finito » et le vide. J’ai choisi d’élaborer la création chorégraphique sans un livret à l’origine.
La première étape a été celle de la récolte : prélever, découper, sélectionner des éléments. La deuxième, celle du rangement : assembler sans ordre pré-établi ou mettre en rapport, comme les pièces d’un puzzle. Au final, tout ce qui existe dans ce ballet est extrait de l’univers du peintre et réinséré autrement au sein d’un collage. » En s’emparant de l’atmosphère Belle Epoque, le chorégraphe offre une fresque endiablée haute en couleurs et des plus réjouissantes.
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