Au départ, il y a ma fascination pour l’impulsion du mouvement précédant toute forme de communication humaine, celle qui permet de lire l’âme. Je m’identifie aux chorégraphes dont le sens du mouvement s’attarde à ces subtilités. Je souhaite ressentir la force évocatrice de leur gestuelle au point d’en arriver à “lire” leur intuition. La danse minimale me fascine tout autant que la danse extrême… J’aime trouver l’une dans l’autre. En travaillant ainsi avec des chorégraphes avec lesquels j’ai des affinités et qui ont chacun perfectionné leur approche distincte du mouvement, j’aspire à une nouvelle forme d’osmose créatrice et à de nouvelles ouvertures.
Dans “I” Is Memory, créé par Benoît Lachambre, ce n’est plus l’esprit qui régit le corps, qui le fait bouger. Le mouvement jaillit d’une explosion intérieure qui irradie partout dans le corps, se propage dans ses os, ses muscles, ses organes et ses articulations. Disloqué, ondoyant, le corps devient pensée. “I” Is Memory marque l’abandon, l’effondrement de l’esprit, la perte d’identité de l’être, dépouillé de ses repères habituels. Cette danse quasi méditative, d’une lenteur d’exécution et d’un minimalisme extrêmes, est la danse d’une créature de l’ombre, d’un être en cours de métamorphose, d’un mutant.
Louise Lecavalier
Un corps à la rencontre des glissements sinueux de ses propres gestes. “I” Is Memory laisse entrevoir les mutations d’une image mouvante aux appuis chavirés, la dissolution lyrique d’un être qui voyage, une danse des rayonnements d’un phénix devenu sirène. “I” Is Memory offre des images kinésiques partagées entre Lachambre et Lecavalier, telle la création d’une esthétique aux trajectories courbes imprévisibles. Le chemin que prend cette danse entraîne le “moi”, dissocié de ses références, à établir un rapport empathique avec ce qui l’entoure.
Benoît Lachambre
le plus mauvais spectalce jamais vu. Rien, le néant, à l'etat pur. Le spectateur est pris pour un idiot et il fuit, en masse, comme il peut, en tentant de ne pas reviller ceux qui s'endorme. Le meilleur danseur du spectalce est sans doute le curseur de la souris qui est projeté en permanence sur deux danseurs qui s'ennuient ferme ! Une pureet simple escroquerie, ou le prétentieux est en concurrence avec la vacuité.
le plus mauvais spectalce jamais vu. Rien, le néant, à l'etat pur. Le spectateur est pris pour un idiot et il fuit, en masse, comme il peut, en tentant de ne pas reviller ceux qui s'endorme. Le meilleur danseur du spectalce est sans doute le curseur de la souris qui est projeté en permanence sur deux danseurs qui s'ennuient ferme ! Une pureet simple escroquerie, ou le prétentieux est en concurrence avec la vacuité.
12, rue Léchevin 75011 Paris