Sur les sept personnages présents sur scène, cinq ne sont pas des comédiens. Ils ont été choisis au préalable. Ils ne savent rien du spectacle et n’ont jamais fait de théâtre... Ils reçoivent des instructions, une partition d’actions et de texte que chacun entend grâce à un lecteur mp3. Ils font et disent ce qu’on leur dit de faire et de dire. Ils sont guidés, téléguidés. Manipulés ? Jusqu’à quel point ? Jusqu’où ?
Nous sommes dimanche, il est 16h07, un milieu d’après-midi dominical comme un autre, dans une famille, semble-t-il, banale, normale, « sans conflit particulier »... Les enfants jouent au badminton dans le jardin, la mère leur prépare un jus d’orange « pour les vitamines », le père rentre avec sa mère qui vient d’être exclue de la maison de retraite. Une petite collation avant le souper et la soirée télé s’annonce ordinaire, elle aussi. Jusqu’à quand ?
Tout paraît simple. Trop simple... Avec un peu d’artifices et de paroles convenues, et, çà et là, des instants de malaise, des gestes et des rires incontrôlés, une curieuse peluche, un étrange cadeau, un lapin qui cuit dans la casserole, un trouble qui s’insinue.
Tout paraît simple. Trop simple... Jusqu’à 23h06. Les trublions belges de la Clinic Orgasm Society ont encore frappé... trois coups.
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