Un
nouveau bouquet d’humour tendre
La construction du personnage
La presse
Voilà 30 ans qu’Howard Buten, l’auteur de Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué, et clinicien auprès d’enfants autistes, se produit sur scène sous le nom de Buffo. Avec ce bouffon irrésistible, on réapprend à aimer l’art du clown.
A l’occasion de ce spectacle anniversaire, les fans de la première heure retrouveront les morceaux choisis agrémentés des dernières trouvailles. Les plus jeunes découvriront un Buffo d’aujourd’hui, millésimé, sans savoir que cette maturité est le fruit de 30 ans de perfectionnement à l’infini d’un seul grand numéro de music-hall.
Sur le plan technique, il est parfait. Formé par les américains, il chante, danse, joue d’une multitude d’instruments de musique comme si tout allait de soi, sans jamais jouer la carte de la performance.
Disciple de Grock, il est sur le plateau en état d’apesanteur et comme Jacques Tati, il regarde les objets en poète. Echappé d’un music-hall, à moins que ce ne soit d’un film muet, ce clown blanc s’adresse à tous les publics tant sa poésie est universelle.
Né en 1973, à l’ombre d’Howard Buten, Buffo, pitre céleste, danseur, chanteur, et musicien, promène depuis lors sa silhouette fragile et maladroite à travers le monde. Dans son dernier spectacle, couronné en 1998 par un Molière, Buffo s’amourache de son violoncelle, ausculte son piano victime d’une extinction de notes, démontre qu’un violon rétrécit au lavage et soulève l’enthousiasme avec bien d’autres trouvailles… Après tant d’années, on vient et revient le voir partager avec lui un moment d’enchantement, de poésie et d’amour.
Le personnage de Buffo s’est construit au fil des années, au cours d'une sorte de "première vie sur les planches". Celle-ci a débuté en 1973 aux États-Unis, par des improvisations jouées en public. Au départ, un numéro de music-hall de quelques minutes. Les minutes s’ajoutant aux minutes, Buffo a pris de l’importance, et du caractère, et sa prestation qui variait entre un quart d’heure et une demi-heure lui a permis peu à peu d’assurer la première partie d’artistes confirmés.
Depuis, Buffo a son propre show et invite à son tour d’autres artistes à faire ses premières parties. Près d’une dizaine d’années se sont écoulées, et Buffo s'est déjà produit dans 31 des 51 états américains. C'est peu de temps après qu'il a élu domicile à Paris. D'un personnage, Buffo, Howard Buten en a fait un spectacle complet qui, au fil des représentations, n'est à chaque fois ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre...
Pour fêter ses trente ans de carrière (quelques 1355 représentations) Buffo est allé plonger dans sa grande malle de sketches oubliés, pour en faire revivre les meilleurs, et en inventer d’autres.
"(…) Son bonnet, ses chaussures immenses, son costume noir, ses "hein ?", le sabir délicieux de ses explications, ses petits violons, ses yeux écarquillés, nous savons déjà tout et nous rions encore. Il faut être Buffo pour oser encore faire rire du répertoire naïf des grands-pères consolant les pleurs (souffler dans son pouce pour "regonfler" sa main, faire "disparaître" un doigt en le pliant). Il faut être Buffo pour perpétuer le numéro classique du ballon de baudruche qui entraîne le clown vers les airs. Il faut être Buffo pour répéter plusieurs fois dans ses spectacles le même artifice du doigt sale qu'il ne sait où essuyer." Bertrand Dicale, Le Figaro
"Tout au long du spectacle, entre créateurs et personnages créés, la fusion s’opère et le spectateur assiste en direct à la naissance d’une pièce de théâtre." Télérama, 16/08/00
2, place Victor Hugo 94270 Le Kremlin-Bicêtre
Voiture : partir de la porte d'Italie, prendre la RN7 en direction de Villejuif. A la hauteur de la station de métro tourner à droite, avenue Eugène Thomas puis au 1er feu à gauche rue Jean Monnet.