Vous cherchez à partir en vacances ?
Vous cherchez à dormir ?
Vous cherchez un bureau de change ?
Vous cherchez à vous faire élire ?
Vous cherchez des jeux pour cet été ?
Vous désirez savoir où se trouve le panaris ?
Vous voulez savoir l’heure ?
Vous voulez être aimé ?
Vous voulez que votre que votre chef vous aime ?
Vous cherchez un bon spectacle ?
Ne cherchez plus, vous avez trouvé : Ça fait peur, non ? d’après Jean-Michel Ribes
Ça fait peur, non ? est un paysage vaste, décalé, absurde et noir de notre société. Au travers des textes de Jean-Michel Ribes, trois comédiens jouent à se faire peur. Le sérieux est à laisser au vestiaire !
Trois personnages traversent ce monde, d'un sommet à l'autre, parfois hésitent, jamais ne s'effacent, présents, quoiqu'il s'y passe, et même si ça fait peur, on tient la parole, vibrante, comme un hommage à l'existence, dont la fragilité, appréhendée finement par l’interprétation des comédiens, est constamment mise en péril.
C'est cette faille qui est intéressante, et que la mise en scène de Virginie Laszlo explore, happant le spectateur dans un univers musical : mélodie de l'île aux enfants, sons de psychose, air de Joe Dassin, à travers des situations loufoques ou venimeuses. Pris dans un courant d'air brutal, on rit, à gorge déployée, même si ça fait peur - surtout si ça fait peur.
Dans un cadre intimiste, l'imaginaire de chacun est sollicité, trouve son espace, sans jamais rompre le fil avec le rythme insufflé aux textes de Jean Michel Ribes.
« Comment se faire aimer ? » nous dit le résumé de la pièce ; ce spectacle, c’est certain, contient de la vie ; une alchimie d’amour brut, sans compromis mais sans complaisance non plus, insupportable et irrésistible à la fois. Tout dans la vie nous mène à l’ambivalence, malgré nous : danse sur cette corniche que l’on fait mine de contrôler, mais si peu. Si nous ne l’aimions, nous ne résisterions guère à l’attrait du vide, mais de toutes nos forces, même anéanties, mêmes stupides, nous la désirons. Les personnages de la pièce mettent à nu la vulnérabilité de l’espèce humaine.
La diversité est représentative de ce projet : les comédiens sont issus de l'impro et du café théâtre (Pascal Provost), cheminent dans le conte ou le clown (Séverine Alsène), et se sont découverts au cours d'un stage Afdas.
La compagnie, créée en 1999 par Virginie-Marika Laszlo, a à son actif une large palette de mise en scène - Labiche, Koltès, Vian, anime des ateliers municipaux, diffuse des spectacles professionnels, participe à des manifestations caritatives.
j'ai beaucoup aimé ce spectacle. Les textes sont denses et fins, et les comédiens sont très bons. pour tous les amoureux des bons mots.
un bon divertissement, drôle et enlevé, dans une toute petite salle pleine de charme. Bonne continuation!
Tout à fait d'accord! J'ai passé un très agréable moment. Seul hic: une heure d'un spectacle où l'on rit autant, c'est trop court. Merci aux comédiens pour leur talent, à l'auteur pour cette écriture vive et rapide, et à l'équipe du théâtre pour son accueil.
Très très bon moment, les comédiens sont vraiment excellents, une bonne mise en scène assaisonné de l'humour de Jean Michel Ribes, c'est un pur bonheur !!!
j'ai beaucoup aimé ce spectacle. Les textes sont denses et fins, et les comédiens sont très bons. pour tous les amoureux des bons mots.
un bon divertissement, drôle et enlevé, dans une toute petite salle pleine de charme. Bonne continuation!
Tout à fait d'accord! J'ai passé un très agréable moment. Seul hic: une heure d'un spectacle où l'on rit autant, c'est trop court. Merci aux comédiens pour leur talent, à l'auteur pour cette écriture vive et rapide, et à l'équipe du théâtre pour son accueil.
Très très bon moment, les comédiens sont vraiment excellents, une bonne mise en scène assaisonné de l'humour de Jean Michel Ribes, c'est un pur bonheur !!!
32, rue des Trois bornes 75011 Paris