Cabaret Fratellini

Tout public dès 10 ans.

• Le virus du clown
  

Patrick de Valette a eu le virus du clown tout petit sans le savoir...

Après avoir découvert les Colombaioni au festival d’Avignon, il fonce à Paris pour rencontrer ceux qui deviendront les Chiche Capon à l’Ecole du Samovar. Une aventure qui dure depuis maintenant plus de 13 ans. Aussi pour respirer un peu, il lui arrive de faire quelques escapades... On le voit aux côtés de Julie Ferrier, ou Philippe Découflé, s’exiler à Brodway pour le Cirque du Soleil, mettre en scène Isabelle Nanty... et enfin un Cabaret avec les apprentis de l’Académie Fratellini !

Il y sera clown et n’aura de cesse de faire dérailler tous ces numéros bien huilés, pour le plus grand plaisir de chacun !

• Un seul but : Une franche marade

Sur scène, les Chiche Capon ne s’embarrassent pas de fioritures, d’accessoires sophistiqués ou de décors savamment élaborés. Ce quatuor va droit à l’essentiel : le rire ! Pas le sourire qui naît de la finesse d’un jeu mot ni le pouffement léger provoqué par un quiproquo, non, non… La franche marrade, celle qui plie en deux une salle entière, voilà le but de Patrick de Valette et ses complices ! Leurs spectacles sont un mélange foutraque où une folie en remplace une autre, un jeu qui semble partir dans tous les non-sens possibles, prenant toujours le spectateur au dépourvu. Pour arriver à donner une telle impression de chaos, Patrick de Valette et les Chiche Capons maîtrisent toutes les ficelles de l’art du clown. Cela fait 25 ans que Patrick écume les cabarets avec d’autres artistes.

En 2001 il rencontre les autres activistes de Chiche Capon au Samovar, l’école de clown de Bagnolet. Avec eux, il est devenu un roi du tempo comique. Ses recettes, il compte bien les partager avec avec les apprentis de l’Académie Fratellini pour concocter un cabaret burlesque où la folie ne sera pas en reste ! « J’ai déjà rencontré les apprentis, ils sont très motivés, ont envie d’apprendre et d’essayer. Ils ont envie de s’amuser, du coup on va pouvoir travailler. » Patrick de Valette est ravi des perspectives offertes par les singularités de chacun d’entre eux. Ils ont tous une spécialité de cirque différente, proviennent de pays et de cultures variés, possèdent des caractéristiques bien particulières. Un terreau de qualité pour Patrick.

• Un clown ne rie pas des autres mais de lui-même

« Contrairement à certains comiques aujourd’hui, le clown ne fait pas rire des autres mais de lui-même. Le spectateur se reconnaît dans ses faiblesses. Je vais pouvoir jouer des personnalités différentes des apprentis, les exacerber, les tordre, les tourner en dérision…

Faire surgir les caractéristiques de clown qu’ils ont en eux, un peu à la manière du jeu de masque : l’un sera plus auguste, l’autre plus docteur… » Si Patrick de Valette aime le cirque traditionnel, il serait étonnant que son spectacle respecte les codes de la piste, mais bien plus ceux de la sortie de route !

On peut s’attendre à des dérapages dans tous les sens, pour mieux mettre en valeur des numéros époustouflants.

Patrick de Valette veut un spectacle pour tous les publics, un moment de joyeux désordre festif, où l’on peut rire à tout moment. Certainement l’une des plus grosses prises de risque que prendront les apprentis, car comme le dit Patrick de Valette « Lorsqu’on est clown, pas besoin d’attendre les critiques : ça rit ou ça rit pas. Ils vont vite savoir… »

• La presse

« Ce cabaret-là ne s’inscrit pas dans la ligne des cabarets américains flamboyants réglés au millimètre. Aux commandes se tient en effet Patrick de Valette, un adepte de la déraison et de la dérision, un clown authentique qui part à la conquête du rire aux éclats. Loufoque, foutraque, burlesque et bien sûr hautement professionnel, ce cabaret orchestre donc le désordre, le déséquilibre et le chaos le plus déjanté. » La Terrasse, janvier 2015