Derrière le terrible surnom de Calamity Jane se cache en fait Martha Jane Canary. Et si l’on pense d’abord à la tireuse intrépide, la joueuse de poker ou le cow-boy en jupons c’est oublier un peu vite que cette véritable légende était avant tout une femme. Avec ses doutes, ses amours, ses remords et aussi… ses bobards.
Elle aurait mis au monde une petite fille, Janey, qu’elle aurait confiée à l’âge de deux ans à un couple d’adoptants afin de la préserver de sa vie aventureuse. Pendant plus de vingt-cinq ans elle lui aurait écrit sans arrêt, mais sans jamais lui envoyer ses lettres. C’est cette singulière et mystérieuse correspondance d’une femme affranchie, solitaire, amère parfois, souvent sensible que Dominique Birien et Carole Drouelle ont choisi de porter aujourd’hui à la scène.
Pendant 1h10, seule en scène, Dominique Birien jongle avec les mots et les objets, jouant avec les uns, manipulant les autres. Et s’il est vrai que les secrets de cette femme nous bouleversent, on se surprend à retomber en enfance devant ces figurines qui évoluent dans l’espace. Une mise en scène légère et délicate qui sait pourtant se faire oublier au profit de ce personnage incroyable malgré les doutes sur la véracité de ses récits…
6, impasse Lamier 75011 Paris