Charles Berling s’empare d’un texte brûlant, incontournable de notre mémoire collective. Un théâtre nécessaire, puissant et hautement sensible.
Calek Perechodnik est né le 8 septembre 1916 à Varsovie, dans une famille issue de la classe moyenne polonaise. Il fait ses études à Toulouse et devient ingénieur agronome. Il rentre en Pologne en 1937 et se marie avec Anna Nusfeld. Ils s’installent à Otwock, au sud de Varsovie, où vit une importante communauté juive de plus de 14 000 personnes. Une petite fille, Athalie, naît en 1940. Après l’invasion allemande, la ville se retrouve au cœur du Gouvernement général de Pologne, dans le district de Varsovie. Lorsque, le 1er décembre 1940, Calek Perechodnik et toute sa famille sont obligés de quitter leur logement et de s’entasser dans le ghetto de la ville, celui-ci s’engage dans la « police juive » du ghetto.
Deux ans plus tard, lors de « l’Action de liquidation », sa famille est déportée, faisant de lui l’un des rares survivants du Ghetto. Après son évasion, il trouve refuge dans un appartement à Varsovie et décide de commencer l’écriture de ces mémoires. Il meurt vraisemblablement en août ou septembre 1944 lors de l’Insurrection de Varsovie, après avoir confié son journal à un ami polonais.
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