Pièce pour un personnage, choeur de marcheurs, mezzo-soprano et musique électro-acoustique (musique : Jean-Yves Bosseur) . Celui qui fait le voyage, est prêt à aller jusqu’à la “toute fin des terres”, au bout de lui-même. Chemin faisant, se révèle l’importance de la marche, la marche en soi. “Camino” exprime par la danse, le théâtre et la musique, le destin de celui ou de celle qui chemine avec désirs, déceptions, souffrances, exaltations. Evocation de l’exode, de la perte et des retrouvailles, du temps, des processions, des rites, des danses.
Le simple silence, le climat du repos. Les “marcheurs” qui partagent leur mémoire, ainsi que le chemin qu’ils accomplissent ensemble, et qui, désormais, leur appartient. La musique : bruits humains de la ville, éléments de la nature, bribes de textes et de chants lointains. La musique accompagne le “marcheur qui” avance.
Le geste : le chemin invite à la marche. Comment marcher ? Quand le rituel devient danse, le bâton bat la mesure, le geste le plus simple se revèle dans le mouvement, un voyage corporel et incarné.
L’espace : l’homme enfermé voit s’ouvrir des horizons lumineux, des ombres inquiétantes, des espaces infinis... Les éléments scénographiques offrent le relief du chemin, jouent l’ombre et la lumière, balisent le parcours.
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris