Carmen

Incontestablement, le livret de Carmen possède une force qui dépasse l’anecdote et qui traverse le temps, sa musique nous touche immédiatement, profondément. Bien sûr, la situation des femmes a changé depuis l’époque de Mérimée et de Bizet, mais l’histoire tragique de Carmen et Don José dépasse de loin une lecture sociologique ou féministe. Si elle peut encore émouvoir aujourd’hui, c’est que l’on peut toujours s’identifier aux personnages.

C’est justement sa popularité et son universalité qui ont incité l’Opéra de Poche à se frotter à une adaptation pour 13 musiciens et 5 chanteurs en ne conservant que les parties chantées. Ce collectif d’artistes a en effet pour vocation d’ouvrir l’opéra à un large public et de le sortir des institutions qui lui sont d’ordinaire consacrées. Projet tout à fait réussi si l’on n’en croît le nombre de tournées itinérantes organisées depuis la création de cet ensemble.

Avec

Clémentine Margaine (mezzo soprano), Myriam Zekaria, Camille Slosse et Marion Sicre (soprano), Jérôme Billy Escamillo et Zuniga (ténor), Arnaud Guillou (baryton).

Quatuor à cordes Ardeo : Olivia Hugues et Carole Petitdemange (violon), Caroline Donin (alto), Joëlle Martinez (violoncelle),

Quintette à vents Artecombo : Mayu Sato (flûte / piccolo), Anne-Lise Clément (clarinette), Cyril Normand (cor en fa), Franck Sibold (basson), Nicolas Bens (hautbois), Nicolas Heumber (trompette), Esther Brayer (contrebasse), Mélanie Dutrei (harpe), Vassilena Serafimova (cymbales, timbales, triangle, tambourin, tambour).