Chambre noire

Dès 16 ans.

• L'histoire de Valérie Solanas

San Francisco. Féministe engagée, prostituée et chercheuse, célèbre pour avoir tenté d’assassiner Andy Warhol, Valerie Solanas vit ses dernières heures. Sur scène, une comédienne, une musicienne, des marionnettes à taille humaine et des projections vidéo retracent en clair obscur l’histoire d’une femme complexe aux prises avec la société.

Valérie Solanas (1936-1988) était une femme ambivalente, forte et fragile, oscillant d’un excès à l’autre (la plus belle gamine de toute l’Amérique, la diplômée de psychologie qui a passé sa vie à séjourner dans des institutions pour malades mentaux, la première pute intellectuelle, l’écrivain, radicalement féministe, l’auteure du SCUM Manifesto). D’elle, l’histoire a surtout retenu sa tentative d’assassinat d’Andy Warhol.

La Compagnie Plexus Polaire, s’inspirant du livre La Faculté des rêves de Sara Strisberg, nous fait le portrait d’une femme qui achève sa vie. En lui donnant la forme d’une marionnette à taille humaine, le spectacle nous dresse le portrait sans complaisance d’une femme questionnant sa place dans la société.

Chambre noire est un duo d’une marionnettiste, Yngvild Aspeli, et d’une percussionniste, Ane Marthe Sørlien Holen, avec des marionnettes à taille humaine, des chansons dévastées, des projections vidéo, une bonne dose d’humour noir et un désert de solitude.

• La presse en parle

« Un éclair de génie théâtral sur fond d’obscurité. [...] C’est un spectacle très abouti, avec une identité visuelle et sonore extrêmement travaillées, et une dramaturgie qui se hisse à l’égal des meilleures pièces de théâtre contemporain qui est ici proposé. Un mélange de feu et de glace, de précision et de fureur émotionnelle, une oeuvre complète et incontournable. A voir, d’urgence. » Mathieu Dochtermann, Toute la culture

« Un petit bijou de spectacle en somme – sombre, un peu grunge et déglingué ; mais beau à en crever ». Marie Lobrichon, Les trois coups

« Le public est embarqué dans un véritable tourbillon sonore et visuel dont il ne ressort qu’une heure et quelque après, avec la sensation d’avoir vécu une expérience hors du commun. » Le Monde

« Devastatingly poetic imagery. A stunning work of art. » The New York Times