Présentation
Ce qu'en dit le metteur en scène…
La compagnie
Pourquoi Chat en poche ?
La presse
Paris 1950...un dîner dans un salon bourgeois. Une jeune fille a écrit un opéra. Son
père, prétentieux enrichi par le commerce du sucre, décide de la faire produire. Pour
arriver à ses fins et surprendre sa famille et ses amis, il engage un ténor prometteur
qu'il attend avec... un peu trop d'impatience. On sonne! On ovationne !!!
Etre ou ne pas être...ténor... Chacun tire les ficelles et forme sans le savoir un
gigantesque sac de noeuds. Des personnages savoureux, des caractères trempés, un énorme
imbroglio...Un vrai bonheur...à partager !
Quand la compagnie PAD.PRODUCTION est venue me proposer de mettre en scène "Chat en poche" de Feydeau, j’ai immédiatement été séduit, tant par l’équipe que par le projet. Comme toutes les comédies humaines, cette pièce est intemporelle et fait avant tout appel à l’enthousiasme et à la générosité. Feydeau a l’art et la manière de placer ses personnages dans des situations dont ils ne maîtrisent ni les tenants, ni les aboutissants. Tous cèdent à la tentation, mais aucun ne parvient à ses fins. Ils sont, sans le savoir, en situation d’échec et, à chaque instant, la pièce peut basculer dans la tragédie. Mon axe principal de travail a été d’exploiter cette dualité et d’en extraire l’aspect comique. En effet, qu’y a-t-il de plus agréable que de savourer les petits malheurs d’autrui, bien à l’abri dans son fauteuil…
Décidés à tout mettre en oeuvre pour réaliser nos projets, nous avons créé Pad Production dans le but de vivre nos coups de cœur et de les partager avec le public.Pad Production monte ici son troisième spectacle.
1999 : Un Barbier à Séville adaptation et mise en scène de
Michel Puig. Dix représentations en Ile de France et Le Misanthrope
de Molière, mise en scène de Loïc Corbery. Vingt représentations à Paris.
Participation au Festival Onze au Théâtre Dejazet.
2000 : Reprise du spectacle Le Misanthrope pour quinze
représentations au Théâtre Valhubert.
2001 : Chat en Poche de Georges Feydeau, mis en scène par
Michel Morizot. Cinquante représentations au Théâtre des Trois Bornes. Ces projets
doivent avant tout leur réalisation et leur réussite à l’énergie et à la
motivation de ses protagonistes.
Parce qu’il y a dans ce Feydeau, en plus de la trame et de la mécanique
habituelle (femme / mari / amants), un vrai quiproquo dans le texte qui ne fait
qu'accentuer l'humour et la folie.
Parce que c’est une pièce sans véritable héros. Une pièce où il n’y a ni
bien ni mal : chacun défend ses intérêts de manière active et passionnée. Les
protagonistes sont des gens normaux, tout bêtement humains.
Parce qu’il est passionnant de jouer des personnages dont le principe de vie se
résume en une phrase : "J’entends mais je n’écoute pas !".
A méditer…
Comédie de boulevard
Le théâtre des Trois Bornes mise décidément sur la qualité de sa programmation pour
la saison estivale. Cette adaptation de la célèbre pièce de Feydeau Chat en Poche est
définitivement réussie et les huit formidables comédiens y sont pour beaucoup.
Tout en gardant la mécanique classique du texte, la jeune troupe dirigée avec talent par
Michel Morizot, a su redonner vie à cette histoire moraliste du bourgeois Pacarel qui
"achète" un ténor à sa fille.
L'ambiance est survoltée, les acteurs déchaînés. Les quiproquos et autres malentendus
se succèdent en cascade et sans lourdeurs. Quelques talents comiques, notamment Benoît
Tachoires dans le rôle principal et surtout Magali Rosenzweig dans celui d'Amandine
Landerneau, sont à surveiller de très près.
Une pièce à voir absolument.
Joan Amzallag - ( FranceSoir ) - Édition Paris - Mardi 7 août 2001
32, rue des Trois bornes 75011 Paris