Tout public à partir de 13 ans.
Cabaret facétieux et enlevé dans la langue de Proust
Note d'intention
La presse
Spectacle musical d'après A la recherche du temps perdu. Cinq serveurs fantaisistes accompagnés par deux musiciens interprètent un Proust lumineux, poétique et joyeux. Ils évoquent dans un même élan les créatures proustiennes et les originaux du café-concert.
Une rencontre inattendue avec certains personnages de La Recherche du Temps Perdu : les Charlus, les Brichot, les Verdurin, nous entraînent dans un voyage allègre et poétique, rythmé par les chansons du début du siècle.
Au retour de certaines soirées, Proust s'amusait pour une seule spectatrice, sa servante Céleste, à faire des imitations des personnages qu'il venait de croiser. Il s'y amuse aussi dans son oeuvre, férocement, joyeusement, démasquant les jeux de pouvoir d'une société qu'il avait réussi à conquérir.
Dans l'oeuvre de Proust, une part considérable est faite aux personnages excentriques, ces figures nous indiquent l'entrée des artistes, porte d'entrée théâtrale qui s'ouvre dans le roman.
La musique fait partie intégrante de l’espace de jeu. Même si elle emprunte en grande partie au répertoire du café-concert, la musique peut glisser du piano bastringue à Schubert, de la musique de cirque à Reynaldo Hahn.
"Dans la Recherche du temps perdu, une part considérable est faite au grotesque, aux masques burlesques, aux personnages monstres. Ces figures nous indiquent l’entrée des artistes, une extraordinaire porte d’entrée théâtrale dans le roman.
Les Charlus, les Brichot, les Verdurin, et tant d’autres créatures tragi-comiques, sont frères de sang de tous les fantaisistes, excentriques, farceurs en tout genre, issus du cirque, puis du café-concert et des débuts du music-hall.
Peut-on vraiment croire à une coïncidence lorsque Proust, si attentif aux noms, baptise son extravagant baron du même patronyme qu’un célèbre chanteur de café-concert de l’époque… "Charlus" ?"
Jean-Michel Vier
« Jean-Michel Vier désacralise Proust. Il y a dans La Recherche des pages du plus haut comique, cette excellente troupe le démontre avec brio. » Le nouvel observateur, septembre 2004
« … un spectacle absolument formidable, drôle. Jean-Marie Vier a eu l’idée baroque d’organiser un spectacle avec de courts extraits de La Recherche du temps perdu. La compagnie est épatante, ils chantent bien, ils jouent bien la comédie. » Jacques Nerson, Le masque et la plume, septembre 2004
73, rue Mouffetard 75005 Paris