Partagez 24 heures de la vie d’une famille, au cœur de l’Australie et au bord de l’implosion. À partir de 15 ans
À partir de 15 ans
Une petite ville australienne. Le père rentre à la maison. La femme est au lit. La fille dort. Un épisode quotidien, si ce n’est cet intense silence qui mine la famille.
Sous ses airs bonhommes et enjoués, l’homme laisse percevoir une solitude, un manque affectif et un désespoir abyssal.
À ses côtés, la femme est en manque - en manque de fantaisie, de fantasmes, de contact – et le comble comme elle peut.
L’adolescente, tiraillée entre l’enfance et l’âge adulte, est perdue dans ses fantasmes, ses séries qui l’ont accompagnée jusqu’à aujourd’hui.
Nous suivons simultanément ces trois êtres qui ne parviennent pas à échanger, malgré leur évident besoin de l’autre. Leurs paroles se font écho, se déclinent, se percutent et se manquent. Au matin, le ciel rouge avertit d’une forte bourrasque qui pourrait sauver cette famille, ou la détruire.
« Ciel rouge. Matin. est écrit comme une partition, où chacun a un rôle – père, mère, ado – mais pas de nom (ils sont H, F et A). C’est en jouant cette partition, les sons, les rythmes, les silences et les chevauchements, que chacun prend vie. Rassemblés dans une maison et une ville modestes – un véritable microcosme, où les habitants naissent et vivent entre eux – ils sont chacun tributaires de l’autre, mais incapables de l’atteindre.
Constitué d’un tulle et d’un cube, l’espace joue avec la lumière et s’articule entre intérieur et extérieur (maison, chambre, magasin, conscient et inconscient…). Il invite ses personnages à éprouver les distances, les rapprochements, les séparations, les rendez-vous manqués, dans leur quête de l’autre. La création sonore, avec les déformations et les impulsions organiques, plonge les spectateurs au cœur de cette recherche de l’autre, au même titre que les acteurs. » Aurore Kahan
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris