Adaptation libre des correspondances de Paul Claudel et Jean-Louis Barrault.
Le Soulier de satin... La genèse et la conception d’une pièce au travers de la correspondance de deux légendes du théâtre.
Dans un contexte troublé, en pleine seconde guerre mondiale, la rencontre et la fascination réciproque d’un poète et d’un créateur vont donner lieu à l’un des plus beaux chefs d’œuvre du théâtre français. S’engage entre ces deux hommes une correspondance passionnée, admirative, respectueuse et tendre.
Le poète, vieil homme fatigué retrouve l’énergie du jeune homme qui bout toujours en lui.
Le créateur du haut de ses trente ans s’envole et s’enthousiasme laissant libre court à son énergie débordante et créatrice. Paul Claudel et Jean-Louis Barrault, une rencontre qui illumine le théâtre.
Fourmillante de précision, d’humour, de minutie, cette correspondance est émaillée de nombreux documents sonores qui rappellent une époque sombre mais qui, malgré ses vicissitudes, n’empêchera pas l’Art d’avancer et de triompher.
Trois interprètes prêtent leur voix à ces témoins privilégiés qui vont mettre au jour la création du Le Soulier de satin.
« A Pierre Tré-Hardy nous devons un montage captivant, extrêmement vivant. D’autant plus théâtral qu’il est porté par Arnaud Denis et Jean-Pierre Hané, beau duo d’acteurs quittant régulièrement des yeux leurs lutrins afin de jouer, d’incarner, sobrement sincèrement et intelligemment, une conversation qui prend son temps, respire, inspire, fait sens, ponctuée de virgules sonores émanant d’un poste de radio. (...) rappelant les évènements d’alors. “Et Le Soulier ! ?“ nous demanderez-vous… La délicieuse et délicate Clémence Boué, (...) se charge de nous en offrir quelques extraits. » Thomas Baudeau, FousdeThéâtre.com, 1er juin 2015
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