Coup d’essai, coup de maître : dans sa seule cantate en italien, Bach est à la hauteur des modèles originaux avec cette BWV 209 où la flûte et la soprano rivalisent de virtuosité. Révélation de la scène baroque française, Jaël Azzaretti se met dans la peau d’Armida abbandonata dans une miniature dramatique où Haendel se montre aussi inspiré que dans ses plus grands opéras. On peut compter sur le sens dramatique d’Emmanuelle Haïm, la patronne du Concert d’Astrée, pour donner à cette page sa grandeur.
Programme :
Georg Philipp Telemann, Quatuors Parisiens
Georg Friedrich Haendel, Cantate Armida abbandonata HWV105
Jean-Sébastien Bach, Sonate en trio sonate en ré mineur BWV 1036, Cantate « Non sa che sia dolore » BWV 209
15, avenue Montaigne 75008 Paris