Le jeune quatuor français pour un programme kaléidoscope consacré à Stravinsky, Mozart et Bartók.
En 2019, la grande classe de leur premier album consacré à Haydn (Aparté) les propulsait sous les feux de la rampe. Passé 3 Pièces où Stravinsky qui flirte avec l’atonalité, les Hanson retrouvent le chemin du classicisme avec Mozart. Divin, Wolfgang ? Pas seulement. Les audaces harmoniques du Quatuor n°19 firent sursauter ses contemporains et lui valurent, au XIXe siècle, son surnom sans équivoque : « Les Dissonances ».
La précision et le sens des équilibres des jeunes Français éclaireront enfin les arcanes du Quatrième de Bartók qui, en 1928, se cherche une structure palindromique – où « le mouvement lent forme le noyau de l’œuvre [tandis que] les autres s’organisent autour de lui », note l’auteur. Fascinantes symétries.
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