Le Juré suivi de Un Monsieur qui est condamné à mort, monologues en un acte.
À la fin du XIXe siècle, période de repli théâtral, les monologues étaient la seule manière de briller dans des cercles littéraires, prémisses à l’ouverture des portes des grandes salles parisiennes pour des auteurs qui se devaient de faire mouche auprès des personnes importantes de l’époque.
Feydeau crée le « cercle des castagnettes » et écrit ses premiers textes. L’intérêt des monologues de Feydeau réside dans la manière quasi nouvelle avec laquelle l’auteur aborde la dérision et l’irrationnel. À cette époque, Feydeau est l’un des premiers à faire entrer l’absurde dans les théâtres.
Ces monologues sont donnés avec la simplicité des monologues de l’époque, l’idée étant de remettre en place la spontanéité et la singularité de ces courtes folies théâtrales, comme au temps des cercles littéraires.
Le mouchoir et Un monsieur qui n'aime pas les monologues.
Paroles chantées, versifiées, déclamées - en s'appuyant sur ces courts monologues de Feydeau, j'aimerais revendiquer de manière ludique qu'une parole au théâtre est tout sauf naturelle, normale ou vraisemblable.
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris