Contes érotiques arabes du XIVème siècle

Voici une première recette qui attise le désir
Cette deuxième recette permet de dresser facilement l'instrument et de produire en bonne quantité la semence
D'autres recettes
Recette pour celui qui a un petit membre
Les lèvres fraîches de Shaharazade

Ce spectacle est inspiré d'un texte écrit à la fin du 14 siècle : Le grand vizir de Tunis avait commandé à un religieux, le Cheik AI Nafzawi, un recueil de préceptes pour faire l'amour comme un art. Ce recueil constituant la matière du spectacle, sa structure a été imaginée a partir des histoires à tiroirs des " Contes des Mille et Une Nuits ".

Voici une première recette qui attise le désir

Broyer des oignons, les placer dans une marmite en terre, y ajouter du beurre frais ou de la crème en abondance, faire bouillir jusqu'à ce que les oignons soient cuits, verser dessus du miel de façon à couvrir le tout, mélanger. On mangera ce mets avec du pain jusqu'à satiété. La nuit qui suivra ce repas verra le sexe éveillé jusqu'au lendemain matin.

Cette deuxième recette permet de dresser facilement l'instrument et de produire en bonne quantité la semence

Prendre un litre de lait, y mettre dix grammes de cinnamome en poudre et dix belles asperges bouillies ; faire cuire le tout sur le feu avec du beurre, y ajouter deux jaunes d'œuf des épices et des substances aromatiques en poudre. Manger de ce mets durant un mois. Il fortifie pour la conjonction, excite le désir sexuel.

D'autres recettes

Mâchez un bout de cubèbe, qui est un poivron de grandes dimensions, mettez-en un peu sur la tête de votre instrument et conjoignez. Ce procédé provoque un grand plaisir chez l'homme et chez la femme.

Vous obtiendrez un résultat encore plus étonnant et plus intense en oignant votre sexe avec du lait d'ânesse.

Celui qui prend des pois chiches, qui les fait cuire parfaitement avec des oignons, les saupoudre de pariétaire et de gingembre broyés ensemble, puis mange un peu de ce mets, devient merveilleux, grandiose, dans l'opération de la conjonction.

Recette pour celui qui a un petit membre

Celui qui, ayant un petit membre, veut le rendre magnifique ou le fortifier pour le coït doit le frotter avant la copulation avec de l'eau tiède jusqu'à ce qu'il devienne rouge. Alors le sang y affluera par suite de la chaleur développée et l'instrument se gonflera suffisamment.

Il faut ensuite enduire le membre de miel et de gingembre confit, au moyen d'une friction active. C'est arrivé à ce point, qu'il s'approche de la femme, il lui procurera, en agissant ainsi, une telle jouissance qu'elle ne voudra plus le laisser descendre de dessus elle.

Les lèvres fraîches de Shaharazade

Shaharazade s'allongea nonchalamment sur le lit et écarta légèrement ses cuisses. A la vue de cette chair de Houria, le Roi Shahriar sentit le désir faire le tour de son corps et soulever l'enfant endormi... Aussitôt il se leva et se déshabilla : son corps était parfumé d'ambre gris, de musc et de cinnamome. Il se mit à badiner Shaharazade de toutes les façons possibles, il lui prodigua des baisers sur les deux joues, le cou, la bouche et lui suça sa lèvre fraîche ce qui fit dresser sur le champ l'instrument de Shahriar. L'objet dressé se mit à voltiger tout autour de la vulve de Shaharazade.

Les mouvements des deux amants étaient accompagnés de paroles douces, de vacillations, de bruissements, de ronronnements, de sourires, de morsures, de succions, d'humectages, d'embrassements. Et ils furent ainsi tous deux en état de combustion. Alors Shahriar renversa Shaharazade sur la couche et fondit sur elle. Il s'accroupit les jambes écartées, saisit les cuisses de Shaharazade et les attira à lui en les écartant. Alors Shaharazade en profita pour prendre la verge du roi, et la tâta, la manipula, la pétrit et elle la trouva si belle que sans plus de façon elle se l'attribua. Elle se délecta de cet outil qui était mieux qu'un outil fait sur mesure, car en grandeur et en largeur il s'adaptait à merveille.

Puis le bélier du roi Shahriar pointa dans la direction du fort, s'enfonça dans la brèche et la brèche aussitôt céda. Shahriar exulta en constatant que la perle était imperforée. Aussi au comble de la jouissance, il lui ravit se virginité. Tous deux se délectèrent à leur aise. Et clou sur clou, le bélier fonctionna quinze fois de suite à entrer et à sortir, sans répit ni repos, faisant ronfler sans arrêt le fuseau du jouvenceau, entrer le doigt dans l'anneau, reposer l'enfant dans son berceau, s'embrasser les deux jumeaux, serrer le clou dans l'étau, avancer le cou du chameau, becqueter la moinelle par son moineau, pépier dans son nid tout chaud le bel oiseau, se gorger de grain le pigeonneau, brouter le lapereau, ruminer le veau, sauter le chevreau, s'appliquer la peau sur la peau, jusqu'à ce que le père des assauts, qui n'était jamais en défaut, ne cessa de lui même de jouer du chalumeau...