Spectacle en anglais surtitré en français.
Charlotte Rampling s’illustre aussi bien dans la comédie que dans le thriller ou le film d’auteur. De Lelouch à Ozon, en passant par Visconti et Woody Allen, elle aime être où on ne l’attend pas.
Dans ce spectacle, il y a le destin tragique de Sylvia Plath : son suicide à trente ans et la force que recèle cette vie. La vie écrite, journal, lettres, nouvelles, romans, poèmes. De Benjamin Britten, il y a une musique qui nous coupe le souffle par son intensité.
Cinquante ans après la mort de Sylvia Plath, cent ans après la naissance de Benjamin Britten, par la voix de Charlotte Rampling, sous l’impulsion à l’archet de Sonia Wieder-Atherton, ce spectacle nous invite à célébrer leur recommencement, en les écoutant l’un et l’autre, l’un avec l’autre…
Sur la voix rauque et sensuelle de Charlotte Rampling, Sonia entend les mots de Sylvia Plath, sa puissance poétique. Elle sent fuser les accords de Britten, briller la transparence de ses lignes. Comme si une vision sonore la traversait, venue de loin, subtile.
« Sur la voix rauque et directe de Charlotte Rampling, Sonia entend les mots de Sylvia Plath, sa puissance poétique douée d’un éclat particulier qui vous saisit. Elle sent fuser les accords de Britten, briller la transparence de ses lignes. Comme si une vision sonore la traversait – une œuvre prête à être interprétée. Venue de loin, portée longtemps, désormais conçue.
Sous l’impulsion, à l’archet, de Sonia Wieder-Atherton, et par la voix de Charlotte Rampling, le concert Plath-Britten met en scène la rencontre du compositeur britannique et de l’écrivain américain. Non de leurs personnages, mais de leurs œuvres : Suites pour violoncelle de Britten, lettres et journal, poèmes de Plath. Car ces œuvres partagent pour Sonia Wieder-Atherton une force métallique que sa rencontre avec Charlotte Rampling fait entendre en déployant toutes ses couleurs, toutes ses harmoniques.
De Sylvia Plath il y a la vie tragique : la mort de son père, enfant, qui la laisse creusée de vide, une désastreuse série d’électrochocs à vingt et un an, son suicide au gaz, à trente ans, dans la nuit du 10 au 11 février 1963, après avoir calfeutré la chambre des deux enfants nés de son mariage avec le poète anglais Ted Hughes.
Et il y a la force que recèle cette vie, son secret, son intensité. Une faculté étincelante de se sentir « heureuse et transportée de joie », de traverser les « solstices d’hiver » pour faire « renaître le dieu jadis mourant de la vie et de la fertilité ». L’équinoxe de printemps, c’est son œuvre. La vie écrite, journal, lettres, nouvelles, romans, contes, poèmes.
À la mort de Sylvia, en 1963, Britten, qui vient d’écrire son War Requiem, a cinquante ans. Après plusieurs opéras, de grandes formes chorales et orchestrales, il offre à sa puissance créatrice une source intime en composant la première de ses Suites pour violoncelle, que Mstislav Rostropovitch crée au Festival d’Aldeburgh à l’été 1965. La même année paraît, posthume, le dernier recueil de Sylvia, son chef-d’œuvre poétique, Ariel. Cinquante ans après la mort de Sylvia Plath, cent ans après la naissance de Benjamin Britten, Plath-Britten invite à célébrer leur recommencement, en les écoutant l’un et l’autre. L’un avec l’autre. À éprouver cette force métallique, énergie pure d’inspirations incandescentes qui irradient dans ce qu’elles créent. Souvenirs du siècle. Mots, musique. »
Emmanuelle Touati
Sylvia Plath, « Lady Lazarus »
Benjamin Britten, Suite n° 2, op. 80, « Declamato » (largo)
Sylvia Plath, « The Night Dances »
Benjamin Britten, Suite n° 2, op. 80, « Fuga » (andante)
Sylvia Plath, « Edge »
Sylvia Plath, « Ariel »
Benjamin Britten, Suite n° 2, op. 80, « Scherzo » (allegro molto)
Sylvia Plath, « Letter in November »
Benjamin Britten, Suite n° 2, op. 80, « Andante lento »
Sylvia Plath, « Three Women », extraits
Sylvia Plath, « Daddy »
Benjamin Britten, Suite n° 2, op. 80, « Ciaccona » (allegro)
Sylvia Plath, « Wintering »
Sylvia Plath, « Medusa »
Benjamin Britten, Suite n° 3, op. 87, « Barcarola » (lento)
Sylvia Plath, « Contusion »
Benjamin Britten, Suite n° 3, op. 87, « Fuga » (andante espressivo)
Sylvia Plath, « Love Letter »
Benjamin Britten, Suite n° 3, op. 87, « Introduzione » (lento)
Et ce, malgré les quelques petites accroches de Charlotte Rampling, son interprétation est forte en émotion, les textes sont magnifiques. Ensuite, il faut juste être ouvert à l'oeuvre de Benjamin Britten
Idem commentaire que celine M ci dessous Mais charlotte rampling sauve la soierée par sa beauté Une trés trés belle et distinguée femme Courageuse de s attaquer a un texte aussi difficile Musique trés difficile aussi pas toujours en accord avec le texte
Je suis allée voir Danses Nocturnes avec enthousiasme et l'esprit ouvert. Mais Charlotte Rampling a buté voire oublié son texte à plusieurs reprises et les passages musicaux ne m'ont pas transportée. Les textes étaient superbes. Bien dommage pour l'incroyable Charlotte Rampling dont la voix et le charisme ne peuvent pas tout sauver.
Une très grande dame qui nous laisse sans voix... Très beau spectacle
Pour 4 Notes
Et ce, malgré les quelques petites accroches de Charlotte Rampling, son interprétation est forte en émotion, les textes sont magnifiques. Ensuite, il faut juste être ouvert à l'oeuvre de Benjamin Britten
Idem commentaire que celine M ci dessous Mais charlotte rampling sauve la soierée par sa beauté Une trés trés belle et distinguée femme Courageuse de s attaquer a un texte aussi difficile Musique trés difficile aussi pas toujours en accord avec le texte
Je suis allée voir Danses Nocturnes avec enthousiasme et l'esprit ouvert. Mais Charlotte Rampling a buté voire oublié son texte à plusieurs reprises et les passages musicaux ne m'ont pas transportée. Les textes étaient superbes. Bien dommage pour l'incroyable Charlotte Rampling dont la voix et le charisme ne peuvent pas tout sauver.
Une très grande dame qui nous laisse sans voix... Très beau spectacle
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt