Une femme libre, de corps et d’esprit, qui refuse mensonge et hypocrisie et n’a pas peur de ses désirs… Parce qu’elle ne veut « enfermer son coeur entre quatre murailles », Dom Juan se livre à l’amour et au plaisir au gré de ses rencontres et de ses passions, séminariste parjure, fiancé détourné, paysan puceau, tous tombent sous le charme avant que d’être laissés tombés. Mais les rancoeurs s’accumulent, les complots s’ourdissent… et Sganarelle, sa servante et complice, ne sait plus à quel sein se vouer…
Confier le rôle de Dom Juan à une comédienne, c’est refuser ce lieu commun où les femmes seraient condamnées au rôle de victime et les hommes à celui du prédateur. C’est réaffirmer que la soif de liberté n’a pas de sexe. La superbe langue de Molière prend un sens nouveau et d’une telle actualité, lorsqu’elle est mise dans la bouche d’une femme !
La transposition des genres (Dom Juan, Sganarelle et Dom Louis sont des femmes et Elvire est un homme) donne au célèbre texte de Molière (repris de manière très fidèle avec quelques scènes secondaires coupées) une cocasserie réjouissante agréablement servie par des comédiens talentueux et enthousiastes.
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La transposition des genres (Dom Juan, Sganarelle et Dom Louis sont des femmes et Elvire est un homme) donne au célèbre texte de Molière (repris de manière très fidèle avec quelques scènes secondaires coupées) une cocasserie réjouissante agréablement servie par des comédiens talentueux et enthousiastes.
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