Double jeu chez Feydeau

Présentation
La lettre du metteur en scène
La Compagnie du Sourire
Critiques des spectacles précédents

Présentation

Mais n'te promène donc pas toute nue !
La pièce se déroule dans les appartements du député Ventroux celui-ci reprochant à sa femme Clarisse ses exhibitions perpétuelles en tenue

légère. Désireux de défendre les valeurs morales françaises de la haute bourgeoisie et aspirant à un portefeuille ministériel il voit ses ambitions compromises par l'insouciante conduite de son épouse.

Dormez je le veux.
Comment un domestique malin et habile manipule son maître jusqu'à en faire son serviteur. Il a un atout majeur, celui d'hypnotiser. Avec une telle entrée en matière surtout chez Feydeau, cela annonce des situations comiques à souhait, voir même burlesques.

La lettre du metteur en scène

Les deux pièces de Georges Feydeau "Mais n'te promène donc pas toute nue !"et "Dormez je le veux!" sont deux petits bijoux d'écriture et de rythme. Dans la première, Feydeau dépeint le ridicule et les travers des hommes de la bourgeoisie de l'époque et démontre une fois encore que ce sont les femmes qui mènent la danse.

Dans la seconde pièce, c'est l'opprimé qui rêve d'être l'oppresseur; c'est le rêve de la propriété. Feydeau par un habile stratagème"l'hypnose" nous regarde à sa facon et mord à pleines dents dans la satire sociale comme son illustre prédécesseur Molière, auquel il fait un habile clin d'oeil. Chez Feydeau, dans cet acte, la machine comique s'emballe et tourne à la farce féroce. C'est cette montée en puissance mélée de fantaisie et de précision qui donne le ton, que tout au long de mon travail avec les comédiens, je me suis efforcé de mettre en valeur. Pour mettre en scène Feydeau, il faut avant tout suivre avec humilité les indications essentielles de son texte. Faire rire avec ce genre faussement facile qu'est le vaudeville nécessite un peu de magie et beaucoup de travail avec une distribution homogène et parfaitement ciblée.

La Compagnie du Sourire

La Compagnie du Sourire a été crée voilà déjà neuf ans par Jean-Christophe ROUX. Son but est de produire et de promouvoir ses spectacles, créations ou pièces d'auteurs confirmés.

En 90, "Feydeau à Marceau", pièce et extraits de Vaudeville, au Trois Mailletz et à la Maison de la Hollande, à Paris (60 dates).

En 91 "On Va Faire la Cocotte !" et "Mais n'Te Promène Donc pas Toute Nue!" de Feydeau, au Trois Mailletz à Paris et au Festival de Seyne sur Mer (80 dates).

En 92 "Le Canard à l'Orange" de William Douglas Home, à la Seyne sur Mer (25 dates).

En 94, "Double Jeu", une comédie de et mise en scène par Natacha Roux, au Théâtre de Nesle à Paris (30 dates).

Puis, en 95-96 "Un, Deux, Trois... Guitry !", trois pièces en un acte de Sacha Guitry, au Bateau Théâtre le Mystral et au Théâtre de Nesle, à Paris (80 dates).

En 97, "La Suite" trois mois (Mars, Avril, Mai) au Théâtre de Nesle une création de Philippe POURXET en co-production. Théâtre de Chambre de Jean Tardieu en Juillet, Aout, Septembre 97.

En 2000 "Mais n' te promène donc pas toute nue!" et "On va faire la cocotte" au Théâtre de Nesle de Mai à Juillet 2000 (80 dates).

Festival Sacha Guitry de Dax, Juin 2000, 1 représentation de ''un, deux, trois…Guitry".

Critiques des spectacles précédents

"Un, deux, trois... Guitry !" de Sacha Guitry
" La Compagnie du Sourire nous présente, dans le ravissant petit théâtre de Nesle, trois pièces de Sacha Guitry : "On passe dans huit jours", "Un type dans le genre de Napoléon" et "Une paire de gifles". Grâce à la mise en scéne faite de simplicité, on retrouve tout à fait la finesse de l'esprit de Guitry, ses dialogues à la fois tendres et fantaisistes. " Paris Paname, Eté 1996

Guitry fait le plein
" L'auditorium Maurice-Ravel affiche complet vendredi 27 février pour le très attendu spectacle intitulé "1,2,3... Guitry" (...) Délectable en soi, le texte était en outre remarquablement servi par la Compagnie du Sourire, qui s'est fait une spécialité de Guitry et donc c'était la première apparition à Levallois " Levallois Perret, Février 1998

"La suite", une comédie enlevée, pleine de rebondissements. France Inter, José Artur, Mars 1997
"La suite", un divertissement "4 étoiles"!
Une bonne comédie de genre (...) Une mise en scène vitaminante (...) un divertissement pétillant comme de l'asti Spumante. Paris Boum Boum; Myriem Hajaoui, Mars 1997

"Théâtre de Chambre" de Jean Tardieu
" Autour de l'un de leur metteur en scène, Jean-Christophe Roux, responsable par ailleurs de cette belle aventure, on a aimé Ann-Gaïd Collin, Annabelle Penard et Flavie Romer. La grâce de cette dernière, sa distinction, son talent et sa beauté bien particulière éclairent cette soirée. La Compagnie du Sourire, la bien nommée. " Le Parisien; André Fetet, Septembre 1997

" "On va faire la cocotte", et "Mais n'te promène donc pas toute nue!" sont deux petits chefs-d'oeuvre qu'on ne se lasse pas d'écouter(…) un spectacle bien rythmé, plutôt bien joué, réactionnaire comme il faut, délicieusement bourgeois, qui respecte l'oeuvre et le public. " Le Figaroscope, Jean-Luc JEENER. Mai 2000