La nature « nous fait signifier qu’elle ne peut pas nous laisser longtemps ce peu de matière qu’elle nous prête […] elle en a besoin pour d’autres formes, elle la redemande pour d’autres ouvrages. » Marquis de Sade, Juliette ou les prospérités du vice
Dream on est un projet construit en trois étapes : track 1, solo créé pour le Printemps de la Danse / Angoulème le 30 juin 05 - track 2, solo R. Luydlin (prévu à Barcelone en janv 05) - all tracks, une forme plus large, création prévue en juillet 06.
Dream On - #1
Se poser sur une scène comme un objet d’étude paresseux, sexué, insatiable.
Toute chose existe dans une splendide atrophie, un sommeil inouï.
C’est une potentialité que nous guettons.
Pour une conservation… Certainement.
Ce solo, créé par deux chorégraphes de la région Aquitaine, exprime la découverte par une femme de sa propre puissance sexuelle, dans une exposition brute, forte où il s’agit bien de l’irruption d’une énergie vitale, profonde, soudainement révélée.
Chorégraphie : Magali Milian, Romuald Luydlin / Cie La Zampa
Assistant : Loran Chourrau
Interprète : Magali Milian
Musique : Patrick Codénys, P-J Harvey
Création lumière : Pascal Bongiovanni
2005, 22’
La presse
« Magali Milian, Romuald Luydlin, sont de vrais enfants de chorégraphes des années 80, de ceux qui ont fait la « nouvelle danse française ». Ils en ont hérité les meilleurs valeurs : théâtralité féroce, pensée dans le mouvement, acuité des images. Pas étonnant donc que ces jeunes auteurs empoignent avec tant de conviction et d’audace des thèmes importants, rugueux comme l’existence que nous portons tous : le féminin, le sexe, l’absence, la peur. »
Jérôme Lecardeur, Dieppe Scène Nationale
« C’est là, une chorégraphie dure et sans pitié, qui « monte » en scène la souffrance tendue faisant rendre gorge sous nos yeux écarquillés, à la femme, notre sœur, notre jumelle hébétée et subissant, pour ne nous laisser plus qu’à voir, la bête rageuse et chasseresse sur la scène. » Suzanne Tafani, Radio FMR
« Magali Milian charge progressivement son corps d’une forte tension dramatique et le corps capricieux du début devient corps presque supplicié. Dans la multitude des expressions d’une grande physicalité que Magali Milian maîtrise à la perfection, s’instaure un récit troublant, celui d’un corps dont l’étonnante agilité le ramène sans cesse à sa disparition annoncée. » Annie Bozzini, CDC Toulouse Midi-Pyrénées
Une pièce dans le cadre du projet danse de Rosalind Crisp 2005/2006. Ce solo résonne telle une réflexion distanciée sur la femme dansante, étonnée de ce qui peut germer dans son corps.
Mon questionnement en danse me dirige à travers mon propre corps. Je suis engagée dans une pratique corporelle qui utilise indifféremment des sources multiples pour créer un corps instable, lequel est constamment reformé et déformé sans résolution.
Le projet, Une pièce de danse, en 2006 montre les résultats d’une intense période de recherche en 2005 à travers mon propre lexique du mouvement, mon processus d’improvisation chorégraphique, et mon dialogue avec l’écrivain de danse et professeur à l’Université de Paris 8, Isabelle Ginot.
Chorégraphie : Rosalind Crisp
Interprète : Rosalind Crisp
Regard extérieur : Isabelle Ginot
Création lumières : Simon Wise
Technicien lumières : Marco Werhspann
2005, 20’
22, rue du Chevaleret 75013 Paris