La pièce en intégrale les samedis (une place achetée vaut pour les 2 représentations) :
Spectacle 1 : On Purge Bébé et Feu la mère de Madame à 17h.
Spectacle 2 : Léonie est en avance ou Le Mal joli et Mais n’te promène donc pas toute nue ! à 21h.
En semaine, possibilité de voir l'un ou l'autre des spectacles.
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous ce titre Du mariage au divorce les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916.
Le changement de style est notoire, Feydeau passe du vaudeville à la comédie de mœurs : plus de légèreté dans la construction, plus de finesse, plus d’observation, mais aussi plus de cruauté. Le couple petit-bourgeois est bousculé, saccagé, dévasté, exposé au fou rire du public.
On purge bébé : Follavoine, un fabricant de porcelaine, rêve de décrocher le marché du siècle : fournir l’armée française en pots de chambre incassables ! Il reproche à sa femme, Julie, de se trouver encore « en tenue de souillon », car il attend un certain Chouilloux qu’il espère convaincre de la pertinence de son idée. À son arrivée, Julie, toujours en tenue négligée, fait son entrée avec Toto, son fils qui, constipé, refuse de se laisser purger…
Feu la mère de Madame : Il est quatre heures du matin. Cela aurait pu être une nuit tranquille. Le mari d’Yvonne, Lucien, déguisé en Louis XIV, revient éméché d’un bal. Mauvaise humeur de l’épouse réveillée en sursaut. Querelles conjugales. On sonne. Un domestique vient annoncer la mort de la mère de Madame. Évanouissement de Madame. Le couple se prépare à se rendre chez la défunte. Mais le valet revient…
Léonie est en avance ou Le Mal joli : Enceinte de huit mois, Léonie ressent déjà les symptômes avant-coureurs de l’accouchement et se trouve soudain en proie à une envie de femme enceinte : elle exige de son mari, Toudoux, qu’il se coiffe d’un pot de chambre. Aussitôt après l’avoir fait, il est l’objet de railleries de sa compagne. Surviennent alors la sage-femme qui le rudoie et ses beaux-parents qui sont scandalisés de l’arrivée de l’enfant huit mois seulement après le mariage…
Mais n’te promène donc pas toute nue ! : Le salon du député Ventroux. Celui-ci reproche à sa femme de se montrer trop souvent en tenue légère devant leur fils ou leur domestique. Celle-ci, en effet, a la fâcheuse habitude de s’exhiber en chemise à longueur de journée. Arrive Hochepaix, l’adversaire politique de Ventroux ; Clarisse apparaît court-vêtue, provoquant à nouveau la fureur de son époux…
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