C’est par la voix d’un vieux bonimenteur de foire que l’on entre dans le conte. Nous sommes sur la place d’une petite ville portuaire, une petite ville sans nom qui pourrait être du Nord ou de Bretagne et qui grouille aujourd’hui. Y a foule. Ça se promène, ça fourmille. Voilà vos yeux. Et tous vos sens.
Nous ne sommes pas au Moyen-Âge et pourtant tout est mis en scène pour que ce personnage nous le rappelle.
Du Vivant des gueux est une chanson de geste, à raconter en plein air, au milieu d’une foule qui ne sait pas où donner de la tête, en attraction et vitrine, une distraction, un conte populaire narré par un vieux monsieur fatigué et sans souffle, courbé par le temps.
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris