Spectacle en espagnol surtitré en français.
C’est le récit d’une intrigue angoissante et d’un cabaret grotesque.
Dans le souvenir d’un sous-officier nazi qui s’attarde sur les aventures risquées de ces espagnols qui ont sorti du camp des photos ayant servi à incriminer des dirigeants nazis au procès de Nuremberg.
Sur la façon singulière dont ce groupe a eu l’autorisation, dans un tel enfer de monter une revue musicale. Le crematorium, la cheminée, l’escalier de 186 marches, les barbelés électrifiés, sont représentés à travers une danse chotis, un extrait d’opérette zarzuela, un pasodoble, une danse habanera.
La violence des dessins caprices de Goya et du poème le rêve de la mort de Quevedo, apparait dans une bouleversante symbiose avec la violence et la mort régnant dans le camp d’extermination où ces espagnols, 6000 républicains exilés en France en 1939 puis livrés à l’Allemagne en 1941 comme apatrides, ont néanmoins trouvé une espérance de vie par le biais de l’humour et où ils donnèrent un exemple de bravoure et de solidarité.
Prix National de littérature dramatique 2015 (Espagne)
Prix MAX 2015 : Meilleur auteur.
5, passage Louis-Philippe 75011 Paris