Le journal d'une fille perdue - Film de G.W. Pabst - 1929 - (extraits) Hanna Schygulla - Roberto Tricarri Textes choisis et écrits par Hanna Schygulla, composition et direction musicale Roberto Tricarri. Voix Hanna Schygulla, Piano accordéon Roberto Tricarri, violon Sharman Plesner, violoncelle Anne-Sophie Boissenin, contrebasse Philippe Soulié, saxophones clarinettes flûte Jean Mach, saxophone baryton Nathalie Connac.
Seule sur scène dans un prologue, Hanna Schygulla rejoint bientôt les musiciens
dirigés par Roberto Tricarri. Viens alors l'obscurité, puis la lumière fait vivre à
nouveau les ombres. Profonde et sensuelle, la voix d'Hanna Schygulla portée par la
musique, offre le partage d'un univers onirique, d'une nouvelle lecture sensible de cet
hymne à la liberté qu'est "Le Journal d'une fille perdue ". Roberto Tricarri
et Hanna Schygulla se glissent sans les troubler dans les images et écrivent en
contrepoint, et dans une évidente complicité, une musique et un texte qui peuvent
résonner en chacun d'entre nous comme des voix intérieures
Le film : Le jour de sa communion protestante, Thymiane (Louise Brooks) est séduite par
le préparateur. Un enfant naît, mais le séducteur refuse d'épouser Thymiane. Celle-ci
est mise dans une maison de redressement et l'enfant confié à une nourrice. Maltraitée,
Thymiane s'enfuit et veut reprendre son enfant, mais celui-ci est mort. Un de ses
camarades la conduit dans une maison close où elle trouvera enfin asile, tendresse,
chaleur humaine. A la mort de son père remarié, elle abandonne son héritage à ses
frères et surs. Elle épousera un homme riche et devenue comtesse, elle réformera
les règles cruelles de son ancienne maison de redressement.
" Tourné voici 70 ans, Le journal d'une fille perdue bouscule les convenances et exalte avec éclat l'insoumission et la beauté." Roberto Tricarri.
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