Elysées Folies, sur les chemins de la présidentielle

• Série de débats

Une série de débats animée par Christophe Barbier, avec journalistes, invités et intervenants.

Avec la participation alternée de Jean-Michel Aphatie, Clémentine Autain, André Bercoff, Nicolas Beytout, Jean-Christophe Buisson, Anna Cabana, Guillaume Durand, Ruth Elkrief, Eric Fottorino, Françoise Fressoz, Franz-Olivier Giesbert, Jean-François Kahn, Laurent Joffrin, Natacha Polony, Philippe Tesson, Yves Thréard, etc.

Et des grands témoins : Pierre Arditi, Raphaël Enthoven, Luc Ferry, Jack Lang, Jean-Michel Ribes, etc.

• Le pis de la vache

La politique n’est pas un théâtre mais le théâtre peut faire de la politique. Depuis les Grecs, l’Histoire de la démocratie et celle du théâtre s’écrivent en parallèle, et s’échangent les répliques qui forment le dialogue de la civilisation.

La campagne présidentielle de 2017 ne suit aucune des conventions du genre, elle relève d’une géométrie électorale soudain non euclidienne. Cette année, la politique française a brisé la règle des trois unités. L’unité de temps n’est pas respectée : à cinquante jours du premier tour de scrutin, il est impossible de formuler un quelconque pronostic alors que d’habitude, février est le mois des décantations décisives. L’unité de lieu est bousculée : les partis ne sont plus le lieu où se passent les désignations et les diverses primaires ont tout changé. Enfin, l’unité d’action est abolie : la campagne ne cesse d’être bouleversée, par les affaires révélées, les alliances avortées, les têtes tombées.

A présidentielle spectaculaire, il faut un spectacle présidentiel. Le but de notre proposition est d’échapper au corset des plateaux de télévision pour commenter la campagne en toute liberté, dans un esprit ludique et explosif. Pas de micro, pas de maquillage, la puissance de la voix, la force de l’incarnation et la percussion de l’humour.

Toutes celles et tous ceux qui se retrouveront face au public ont des caractères bien trempés, des convictions ancrées et le goût du débat enflammé. Ils partagent aussi une vision littéraire de la politique, où la place du verbe, l’importance des personnages et le souffle de l’Histoire jouent un rôle majeur. Par-delà les complexités technocratiques des dossiers, il s’agit d’abord d’un affrontement d’ambitions et de personnalités, d’un chapitre supplémentaire de la grande épopée nationale. Elysée Folies en écrit la glose souriante et enflammée.

Il n’est pas question de bousculer les lignes, de chambouler les sondages ni de favoriser tel ou tel candidat. Mais de marquer l’Histoire de France par une explosion de vérités politiques et de visions prophétiques ! Il est écrit que le peuple veut s’emparer du scrutin et se débarrasser des élites : les élites doivent donc montrer ce qu’elles ont dans le ventre et prouver que l’on n’a pas forcément raison parce qu’on parle avec le bas, contre le haut.

Parce qu’il n’est pas de bon spectacle sans coup de théâtre, l’imprévisible pourra surgir à tout moment, par les interventions, pertinentes ou impertinentes, tempétueuses et intempestives de Philippe Tesson.

Parce qu’il n’est pas de bon spectacle sans « guest star », un invité vedette enluminera chaque séance. Intellectuel, artiste ou – pourquoi pas ? – politicien, il apportera de la hauteur et du désordre, du défi et de l’horizon.

Parce qu’il n’est pas de bon spectacle sans public, un droit de réponse sera accordé aux spectateurs qui sauront allier audace, concision et provocation.

Elysée Folies est un surgissement théâtral avec déflagration éditoriale. Ce n’est pas un spectacle politique ni de la politique-spectacle, mais la mise en scène iconoclaste de l’analyse électorale. Les débats de spécialistes à la télévision, c’est du lait pasteurisé. Venez en boire au pis de la vache !

Christophe Barbier