Enrico Macias, hommage à Cheikh Raymond

Dans le cadre de Chorus des Hauts-de-Seine Enrico Macias, Hommage à Cheikh Raymond, avec Avec Taoufik Bestandji et l’ensemble Foundok, orchestre arabo-andalous.

" Le jeudi 22 juin 1961. Il est midi. Un homme, tenant sa fille par le bras, traverse la place du marché de Constantine. Un coup de feu claque. Touché à la gorge, l’homme s’effondre, glisse le long du corps de sa fille Viviane. Le maître –et père spirituel– d’Enrico Macias mourra dans la voiture qui le transporte à l’hôpital. Le deuil va durer près de quarante ans. Le silence aussi. Ce jour-là on tue aussi le Malouf, une musique cristalline, merveilleuse de pureté, qui donne naissance au drame, le justifie, l’accompagne, l’amplifie quand elle se tait. Raymond Leyris, qui vient d’être tué par le FLN, est un des plus grands poètes musiciens d’Afrique du Nord, un " cheikh ", un maître reconnu comme tel par les académiciens de l’Est algérien. " José-Alain Fralon. Le Monde