Et Dieu ? (dans tout ça)

Boulogne Billancourt (92)
du 18 mai au 27 juin 2004

Et Dieu ? (dans tout ça)

Et Dieu ? (dans tout ça) est un spectacle divin d'expression belge où une confrérie de derviches sauteurs, adeptes de la lapidation du banal, célèbrent une tragédie oecuménicomique au parfum de petits miracles et de grandes supercheries.

Présentation
Dieu a peur de l'homme, le projet

Dialogue avec Charlie… 

Charlie et…

« Et Dieu dans tout ça ? est un spectacle divin d’expression belge où une confrérie de derviches sauteurs, adeptes de la lapidation du banal, célèbrent une tragédie oecuménicomique au parfum de petits miracles et de grandes supercheries.
Enfants spirituels d’Eddy Marx & de Soeur Soupire, notre communauté rassemble un chapelet d’acteurs à la vis comica cruciforme pour une liturgie à la gloire du Tout et du rien. »

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Dieu est certainement très grand, mais le monceau de conneries commis en son nom, impose le respect et fournit une pléthore de situations tragiques, qu'il ne serait pas mal venu de rendre comique par les temps qui courent. 
Notre père qui êtes aux cieux, 
Donnez-nous aujourd'hui
Notre prochaine fois quotidienne
-Mariën 

La méthode de travail sera sensiblement la même que pour mes précédentes productions. Dès à présent, je consigne par dessins les idées de situations comiques que mes lectures vastes sur le sujet, suivies de siestes à demi endormi, font surgir dans mon insigne tête.
Sur cette période, si une idée me fait rire trois fois, il y a de fortes chances, pour qu'elle fasse rire les acteurs lorsqu'ils la découvriront.
Puis ils me feront pisser de rire en l'improvisant pour la première fois.
Ensuite nous ne rirons plus du tout pendant les mois qui suivent, soucieux de comprendre ce qui nous avait fait rire le premier jour.
Lorsque mon cahier de dessin est plein d'idoines pistes à improviser, je le trie en me faisant violence et je consigne le restant dans un story-board martyr qui constitue la bible de l'aventure. Lors de la première présentation du story-board aux acteurs, nous le découvrons ensemble, ils rient, puis ils le déchirent, et nous recommençons le processus à zéro en improvisant sur les titres des cases déchirées complétées par les envies et réflexions des acteurs. Ce genre de sport nécessite un stock d'au moins 10 bonnes idées par jour. Le travail consiste ensuite à essayer de sortir le soir du local bien chauffé, en ayant au moins trouvé à faire vivre la moitié d'une d'elles.
A la fin des répétitions, les impros devenues scènes seront ré-enfilées dans un nouveau dessin du spectacle.
Et à la grande joie de tout le monde, le nouveau scripte ressemblera très fort au premier. C'est généralement le moment que je choisis pour embrasser mes acteurs en pleurant. Dans l'équipe, le rapport à Dieu prend diverses formes.
Il va de mon intégrisme athéïste surréaliste, en passant par la foi dans Bouddha de Patrick, ou les réflexions post-agnostiques d'Alexandre.
Le travail sera axé sur la tolérance et l'autodérision de ces diverses obédiences, tous réunis dans le même espace sacré qu'est le plateau, ou le Dieu Jeu sera honoré à travers une liturgie comique du plus grand sérieux.
Honorons le Dieu Jeu et aux larmes citoyens. 

Charlie Degotte

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Pourquoi ? 
Parce que je ne me pose justement pas la question. 

Que signifie tout ça ? 
Toute l'incommensurable connerie de l'être humain dans sa traduction tendre de la bêtise. 

Un fil conducteur ?
Le doute du doute et c'est là que le grand doute m'est apparu ! 

Sa manière de travailler ? 
Généralement, les 9 premiers mois, couché avec plein de livres. Les 2 mois suivants, avec au moins 5 idées par jour à faire crucifier par les acteurs sur le plateau. 
Les 2 mois qui suivent, à faire le plus beau spectacle du monde. Les 2 millénaires qui suivent, à sauver le monde. Si, si, sauver le monde avec un spectacle comique. Nettoyer enfin les séquelles du pêché originel par le rire ! 

A quoi s'attendre ? 
Si le spectateur ne rit pas au moins une fois de lui, je fais un solo de danse sur mes genoux.

Conclusion ? 
C'est toujours rigolo de penser de temps en temps au Créateur. 

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Christian Hecq
J’ai rencontré Christian à l’école (L’Insas à Bruxelles) au milieu des années 80. Je venais juste de commencer mon cycle de petits classiques, et nous réalisions derechef un Cid de 10 minutes pour les soirées pluricul et Multimèdes dont je m’occupais à l’époque. Ensuite pendant une petite décennie, nous nous sommes retrouvés régulièrement autant que brièvement, entre les allées et venues de Christian sur les scènes de France (Mesguich, Bourdet, Besson, Bouglione,...) pour des revues bruxelloises d’artistes en bonne santé où Christian s’est posé comme le plus habile présentateur de revue, qu’il m’ait été donné de rencontrer. Finalement, c’est vers la fin des années 90 que nous nous sommes retrouvés plus longuement pour fabriquer enfin un spectacle à la métrique normale, ce fût Il n’y a aucun mérite à être quoi que ce soit, spectacle inspiré de l’œuvre de Marcel Marïen. La bande était née.

Anne-Cécile Vandalem
J’ai rencontré Anne-Cécile lors de la revue panique au Poche-Première, revue que je réalisais avec des jeunes comédiens fraîchement sortis des écoles supérieures de Théâtre. Je n’ai absolument rien compris à cette comédienne, alors je lui ai demandé de faire Popée, dans l’adaptation que nous en avons fait pour le Kunsten festival des arts - Je n’ai pas plus compris par où le jeu passait. Alors je lui ai proposé de faire & Dieu… Peut-être y comprendrais-je enfin quelque chose.

Jan Hammenecker
J’ai rencontré Jan lors de la seule et unique audition que j’ai faite de ma vie, en 93. Depuis nous ne nous sommes que très peu quittés et Jan s’est positionné comme l’indispensable mentor des répétitions. Acteur doux et truculent à la fois, sa force de frappe est colossale sur un plateau et sa culture pointue de l’art du slap-stik nous vient tous les jours bien à point. Il forme avec son ami Simon un fantastique duo comique du nom de Cake&Cake, qui n’a rien à envier à Laurel&Hardi, si ce n’est la pellicule. La rencontre avec Christian sur une des revues fut explosive et la suite dans Il n’y a aucun mérite... ne le fut pas moins. Jan est devenu le parrain du second fils de Christian et inversement.

Patrick Beckers
J’ai rencontré Patrick en passant au festival off d’Avignon en 88 où il suait un solo comique dans un coûteux fond de garage. Pas besoin de faire un dessin, je suis resté près de lui pendant toute la durée de cet abattoir Festival off pour qu’il ne se suicide pas. Ensuite Patrick a pris part à toutes les bêtises que j’ai entreprises depuis 89. Il explosa littéralement dans YZZ ! YZZ ! tout Shakespeare où son Jules César et sa reine d’Angleterre font encore rire ceux qui repensent au spectacle.
Ses diverses spiritualités et son élégance surréelle du verbe le place toujours en thuriféraire du bon sens pendant nos répétitions. Patrick partage son temps entre Bouddhisme et théâtre comique, et le plus drôle n’est pas toujours celui qu’on croit.

Eric Drabs
J’ai rencontré Eric sur scène où nous étions tous deux musiciens du groupe d’un chanteur d’expression griffue ; Claude Semal&Les convoyeurs (90). Les liens qui se tissent lors de tournées bien rock&roll nous firent prononcer un jour : cet adage définitif  “convoyeurs un jour, convoyeurs toujours ”. C’est con, mais il est encore d’application aujourd’hui avec la plupart des membres du groupe et avec Eric particulièrement quand il s’agit de musique au théâtre. Eric ne joue ni du violon, ni de la harpe, mais ça doit bien être les seuls. Par contre Eric lit très bien les partitions en clé de nez rouge.

Johan Daenen
J’ai rencontré Johan, il y a trop longtemps pour penser demander à qui que ce soit d’autre de faire mes décors. Johan a fait 2 conneries dans sa vie : il a commencé de fumer, et il a arrêté de fumer. À part ça il cultive l’art de la bonne dernière blague et de la peinture gigantesque.

& Dieu… dans tout ça… Il doit se demander : Je n’ai jamais rencontré Charlie Degotte,
Mais qui sait ?

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Sélection d’avis du public

Et Dieu ? (dans tout ça) Le 14 mai 2004 à 11h37

Cette pièce est un vrai bonheur pour les zygomatiques ! Elle est d'une qualité rare, tant par l'inrerprétation délirante des comédiens que par son histoire à la fois dôle et surréaliste. Je ne pourrais que vous conseiller d'y assister naturellement ...

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Et Dieu ? (dans tout ça) Le 14 mai 2004 à 11h37

Cette pièce est un vrai bonheur pour les zygomatiques ! Elle est d'une qualité rare, tant par l'inrerprétation délirante des comédiens que par son histoire à la fois dôle et surréaliste. Je ne pourrais que vous conseiller d'y assister naturellement ...

Informations pratiques

Théâtre de l'Ouest Parisien

1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Vestiaire
  • Métro : Boulogne Jean Jaurès à 460 m
  • Bus : Église à 189 m, Rue de Billancourt à 346 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de l'Ouest Parisien
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt
Spectacle terminé depuis le dimanche 27 juin 2004

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