Introduction aux oeuvres 30 minutes avant chaque concert.
Parallèlement à une large production destinée à faire valser les salons et quadriller les grands bals, les compositeurs romantiques se sont souvent emparés des formes de musique populaires ou divertissantes pour évoquer, dans des œuvres plus intimes et notamment celles destinées au piano, le souvenir des siècles passés ou l’exotisme d’un ailleurs fantasmé.
Comme la cigale de La Fontaine – condamnée à danser pour n’avoir pas prévu son avenir–, valses, bourrées, gigues ou mazurkas sont les derniers refuges pour suspendre le temps d’un monde transfiguré par les révolutions industrielles.
Camille Saint-Saëns : Suite en fa majeur op. 90, extraits ; Études pour la main gauche, op. 135 (n°4 Bourrée et n°6 Gigue) ; Souvenirs d’Italie ; Valse canariote ; Valse langoureuse ; Étude en forme de valse
Cécile Chaminade : Danse ancienne, Mazurk’ suédoise
Claude Debussy : Mazurka
Mel Bonis : Barcarolle
Charles-Valentin Alkan : Marche funèbre op. 26
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