« Pour qu’éclose Evol, Claire Croizé a confié à ses interprètes la première des Élégies de Duino de Rainer Maria Rilke. Éprouvant les vers du poète allemand, chaque danseur en livre sa propre interprétation, une traduction intime dont il partage l’infinie beauté avec le public.
Sur scène, les gestes se font amples et raffinés, mêlant romantisme savant et lyrisme pop. Ils racontent la quête d’un artiste pour qui la poésie et l’amour sont les seuls espoirs de réconcilier la conscience humaine avec le monde. C’est d’abord dans le silence que s’élaborent les mouvements. Puis surgissent les tubes de David Bowie, surtout issus de Hunky Dory, son album le plus sensible. Dans Evol, le poète invoque des anges qui portent dessiné sur le front l’éclair céleste de Ziggy Stardust.
Avec sincérité et tendresse, Claire Croizé célèbre ainsi sa foi dans la beauté intuitive des corps, ravivant la grâce fébrile et mélancolique de l’adolescence. »
Victor Roussel
Musique de David Bowie.
« Sécheresse nerveuse, tension rageuse, dynamisme souple, générosité tranquille, ils rayonnent chacun à sa façon, ne se font aucune ombre tant ils tracent leur périmètre sans crainte ni revendication. Leur liberté n’entrave pas celle des autres, au contraire, elle leur fait écho. (...) Quitte à être encore plus étrange, plus austère aussi, Evol réserve ses séquences les plus impactantes dans le silence et le souffle de ses interprètes. » Rosita Boisseau, Le Monde, 18 octobre 2018
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