La rencontre de deux galériens qui décident de saisir leur dernière chance en organisant un braquage. Mais un braquage sans violence, sans arme, sans victime et... sans rien à voler. Comme son titre l'indique, un spectacle frais, positif et qui donne le sourire. Un duo qui nous fait du bien.
Feel Good, c'est l'histoire d'Alice, mère célibataire à bout de force et de ressources, qui décide d'enlever un bébé riche et de demander une rançon. Et puis c'est aussi l'histoire de Tom, écrivain en manque de reconnaissance, qui trouve sur son pare-brise une demande de rançon qui ne lui était pas destinée.
La rencontre de deux galériens qui décident de saisir leur dernière chance en organisant un braquage. Mais un braquage sans violence, sans arme, sans victime et... sans rien à voler.
« Leïla Moguez et Nicolas Morvan présentent une adaptation percutante du roman de Thomas Gunzig. Ils ont la pêche et ne vous lâchent pas. Feel Good emprunte certains codes au stand-up, le rythme soutenu, l’humour des adresses au public et la causticité. » Un Fauteuil pour l’orchestre
« Dans un décor assez étonnant, une bande son musicale avisée, mélangeant scènes dialoguées et narration directe au public, dans un rythme soutenu, ils nous entraînent avec entrain dans cette fable onirique et sympathique qui fait du bien ! » L’Oeil d’Olivier
« Du roman à la scène, l’adaptation est judicieuse. La pièce oscille entre des temps de narration assez touchants et des scènes jouées alternant gravité et ironie. » M de Montmartre
« Ce spectacle (..) a quelque chose d’étrangement apaisant. Peut-être parce qu’il fait le pari de l’optimisme là où tout aurait dû le précipiter dans le drame. Ce conte de fée (…) inscrit le rêve comme un horizon possible » Télérama
Nous aimons tous les deux, depuis longtemps, l’univers de Thomas Gunzig. Leïla Moguez a d’ailleurs monté en 2017 Et avec sa queue il frappe !, pièce qui parle de la transmission d’un père à son fils. Quand son dernier roman, Feel Good, est sorti, il nous est vite apparu que le porter à la scène avait un vrai sens. Parce que Feel Good traite d’un sujet de société : l’argent. Un sujet si présent, si fondamental qu’il en devient un véritable questionnement philosophique. Dans nos sociétés, peut-on exister sans argent ? Et que devient la morale quand on a vraiment besoin d’argent ?
Feel good est une satire féroce qui dénonce les inégalités sociales et la précarité grandissante dans nos pays pourtant si riches. Thomas Gunzig parle de vivre en étant "tout juste". Cette expression revient comme un mantra dans la vie d’Alice. Tout juste pour les fins de mois, tout juste pour manger, tout juste pour payer les factures... "Tout juste" c’est une expression plutôt anodine. Ça arrive d’être "tout juste"... Alice qui élève seule son enfant avec un salaire modeste est tous les mois "tout juste". Elle sait qu’elle peut à tout moment basculer dans la misère, la vraie. Ce qui lui arrive quand elle perd son emploi. Alice est une héroïne à laquelle on peut facilement s’identifier. Elle n’a pas vécu de grandes tragédies... quelques malheurs, une ou deux galères, une boutique qui doit fermer et la voilà qui se retrouve dans un monde parallèle. Un monde dans lequel elle doit nourrir son enfant en volant dans les supermarchés, un monde qui la force à envisager la prostitution, un monde où elle décide d’enlever un bébé, parce que les solutions « honnêtes » ne suffisent plus pour survivre.
Parce que Feel Good est aussi une fable. Il y a de la fantaisie dans cette histoire, les évènements prennent des proportions folles, les personnages sont pris dans un tourbillon. C’est cette fantaisie appliquée à un sujet grave qui fait l’originalité et la force de cette histoire. Thomas Gunzig est une sorte de pessimiste joyeux qui réussit à rendre léger et souvent drôle le désespoir. C’est aussi ce qui nous intéresse en l’adaptant à la scène : raconter une histoire dramatique où réussissent à cohabiter émotions, réflexions et humour.
Enfin, parce que Feel Good questionne le processus de création d’une œuvre, cette magie qui naît parfois de l’urgence ou comme ici de la nécessité de survie. Si le roman de Gunzig raconte les destins croisés de deux personnages, Tom et Alice, nous avons dans notre adaptation pour le théâtre, choisi de recentrer l’action sur l’histoire d’Alice. C’est en effet son personnage qui porte la problématique sociale qui nous intéresse.
Nous avons conçu ce spectacle comme un conte moderne. Le roman de Gunzig est une fable : il fallait re-trouver à la scène la folie et la liberté de ton que se permet le roman. Pour cela, nous avons pris le parti d’être uniquement deux sur scène et de jouer tous les personnages, d’être parfois Tom ou Alice, parfois des person-nages secondaires ou même des conteurs. Conteurs qui brisent sans cesse le quatrième mur, créant ainsi un lien plus intime avec le public. Car nous aimons aussi l’idée de nous adresser directement aux spectateurs, de créer une proximité, voire une complicité avec eux. Cette liberté de ton, des ruptures de rythme, des instants musicaux participeront à faire de ce spectacle un moment joyeux et plein de surprises.
Leïla Moguez et Nicolas Morvan
Dès les premières secondes, on est embarqués dans l'histoire folle et touchante des deux anti-héros du livre de Thomas Gunzig. Les comédiens sont excellents, le texte drôle et caustique, et la mise en scène pleine de rythme et de surprises. Un super moment de théatre. Courez-y !
Nous avons passé un très agréable moment, les comédiens sont top.
Drôle, touchant, révoltant, apaisant, entraînant... cette adaptation rythmée m'a fait passer par un cocktail d'émotions et j'ai adoré !
Pièce drôle et émouvante, Tout ce que j'aime. Courrez y !
Pour 7 Notes
Dès les premières secondes, on est embarqués dans l'histoire folle et touchante des deux anti-héros du livre de Thomas Gunzig. Les comédiens sont excellents, le texte drôle et caustique, et la mise en scène pleine de rythme et de surprises. Un super moment de théatre. Courez-y !
Nous avons passé un très agréable moment, les comédiens sont top.
Drôle, touchant, révoltant, apaisant, entraînant... cette adaptation rythmée m'a fait passer par un cocktail d'émotions et j'ai adoré !
Pièce drôle et émouvante, Tout ce que j'aime. Courrez y !
Adaptation très réussie pour un moment de détente. On traverse plein d'émotions avec ces personnages attachants.
Comédie drôlatiquement tendre et enlevée ou le désespoir se transforme en gloire et succès. Tous les ingrédients d'un bon feel good pour se sentir bien. A voir absolument !
C’est une pièce courte et vive. Engagée mais légère. Drôle et pleine d’émotions. Qui parle de nous, de nos angoisses, de nos espoirs, à travers deux loosers magnifiques interprétés par Nicolas Morvan et Leila Moguez. Une histoire de braquage pacifique et de happy end. Adaptée avec subtilité du roman de Thomas Gunzig, on passe un moment forcément feel good!
7 rue Véron 75018 Paris