Un récit autobiographique émouvant où s’entremêlent l’histoire coloniale de la Tunisie et la chronique d’une folie familiale. Myriam Saduis parvient à mettre en lumière l'impact que peut avoir la politique sur une vie toute entière comme la sienne, avec intégrité et intelligence. C'est bouleversant. Dès 16 ans.
Dès 16 ans.
« Elle a occupé toute la scène de mon enfance et de mon adolescence, cette folie maternelle. Mon père se tenait là, comme flouté, comme ces négatifs photographiques que ma mère n’avait pu se résoudre à jeter. Il est vrai : elle l’avait refoulé aux frontières, ce spectre, cet étranger, dont elle avait voulu effacer jusqu’au nom. »
Ce monologue-en-duo, plein d’images et de chansons, dit le refus de se laisser briser. La brisure fait place à l’enquête, et l’enquête ouvre au monde. Le grand Monde et les petits mondes sont ici tout emboîtés : paranoïa d’Empire et paranoïa des familles. Mais rien ne peut en faire taire le récit : vif, documenté, millimétré.
Prix MAETERLINCK de la critique 2019 : Meilleur spectacle et Meilleure actrice
« Partant du plus intime, Myriam Saduis tisse avec une constante justesse de ton un spectacle bouleversant sur la manière dont l’histoire, en l’occurrence celle de la colonisation, peut briser la raison des individus. » Le Monde
« Le théâtre, lieu de la parole articulée, installe alors gravement une thérapeutique d'âme où passe le souffle de celui qu'on a voulu effacer. » L'Humanité
« Elle sait trop que le théâtre est question de collectif et que, pour donner plus de force à cette histoire si intime et bouleversante, il faut être parfait. [...] La construction du texte est remarquable, comme l’est l’interprète, avec son timbre aux moirures fermes. » Le Journal d'Armelle Héliot
« Une recherche de la vérité non dénuée d’humour et surtout bouleversante. » Le Figaro
« Folie que celle de ces jeux troubles de double creusant le doute et la folie [...] Tout le spectacle est ainsi construit, monté peut on dire, passant de l’intime à l’historique, de la quête à l’introspection, de la confession personnelle à la construction théâtrale. Chaque ouverture de tiroir est une flèche acérée. » Le Club de Médiapart
« Un récit à la fois documentaire et bouleversant, dont elle finira par conquérir le « final cut », [...] Un émerveillement. » L'Écho
« Final Cut nʼest pas un témoignage, cʼest une poétique de résilience et dʼémancipation. » Jeune Afrique
« Comme l’indique le titre, après avoir tant subi, c’est elle qui prend la main, qui énonce et structure le récit, et elle le fait avec un talent sûr, avec une vitalité impressionnante, avec un humour mordant [...] Elle agence les fragments éparpillés pour construire un bel édifice, fragile et solide à la fois. » La Terrasse
« Dès [les] premiers mots prononcés par Myriam Saduis, assise derrière un bureau tout simple, on sent que la parole est pour elle une conquête. [...] Son exploration est devenue au fil des années un passionnant récit-fleuve. » Politis
« L'émouvant Final Cut de Myriam Saduis tresse ensemble l'histoire politique et l'histoire personnelle. [...] Dépourvu de sentimentalisme, le récit s'entrecroise brillamment aux références littéraires. Dans la salle, l'émotion volait haut. » Financial Times
« Sur un fil, conservant sa force de joie jusque dans les passages les plus sombres de sa traversée, elle réussit à transmettre non seulement une mémoire complexe, mais aussi toute la lutte, tout le travail qu’a nécessité l’écriture du spectacle. Tout le temps et la peine qui font sa valeur, sa beauté. » Scèneweb
« Pas un simple récit de vie, c’est un regard juste et distancié, intelligent et bouleversant sur un pan de l’Histoire de la Tunisie et de la France, une période de l’Histoire qui a façonné les territoires aussi bien géopolitique que personnel et émotionnel. » La Presse (Tunis)
« Final Cut se présente à la fois comme une réflexion englobant les remous du XXème siècle, les questions de la construction identitaire, du métissage et de la décolonisation, et comme un thriller plein de rebondissements. Où l’on croise la folie, la fragilité, la quête de soi, l’adolescence rebelle, Les Parapluies de Cherbourg et Barbara, Racine et Marguerite Duras. Et La Mouette, dans un salut aussi brillant que subtil au théâtre. » La Libre Belgique
« Au-delà du travail sur soi, c’est une troublante et poignante œuvre d’art que développe Myriam Saduis avec une distanciation étonnante, un humour improbable, des mises en abyme tchékhoviennes et des balises historiques et littéraires fascinantes. » Le Soir
« Un grand moment de théâtre. [...] Au total une confession lucide, sans exhibitionnisme, sur une douleur lentement maîtrisée, une réflexion toujours actuelle sur le racisme ordinaire et un art, impressionnant, du récit et de la présence scénique. Chapeau ! » RTBF
« Il suffit d'une actrice et d'un texte pour faire théâtre. Encore faut-il que le texte et l'actrice s'imposent. Tel est le cas ici. » Télérama sortir TT
Un spectacle très émouvant, joué et mis en scène avec beaucoup de finesse.
La comédienne vit totalement son rôle et la mise en scène sublime ce très bon spectacle. A voir
Merci Myriam et Olivier pour la qualité prenante de jeu alors que je ne suis pas une adepte de la repentence permanente mais ici c'est l'humain qui jaillit, juste ,douloureux et si naturel qu'il nous semble récit autobiographique sur fond d'archives familiales et ça tombe bien car Myriam nous parle d'un pan de son histoire riche en douleurs et sentiments.Un voyage avec retour, retour aux sources, aux origines, il y est question d'identité, de quête du père, de construction de soi(théâtre, littérature, cullture et la beauté de la langue dans sa riche diversité lorsqu'elle irrigue les coeurs et les cerveaux.J'étais à Belleville et j'ai vu l'iIalie, la Tunisie de sable et de sang,la seine rougie du sang de la honte ...tout j'ai tout ressenti et Barbara comme guide!Bravo les Artistes de tout cela et plus encore
Très belle pièce avec une comédienne qui raconte ses origines doubles avec un beau texte bien construit!
Pour 5 Notes
Un spectacle très émouvant, joué et mis en scène avec beaucoup de finesse.
La comédienne vit totalement son rôle et la mise en scène sublime ce très bon spectacle. A voir
Merci Myriam et Olivier pour la qualité prenante de jeu alors que je ne suis pas une adepte de la repentence permanente mais ici c'est l'humain qui jaillit, juste ,douloureux et si naturel qu'il nous semble récit autobiographique sur fond d'archives familiales et ça tombe bien car Myriam nous parle d'un pan de son histoire riche en douleurs et sentiments.Un voyage avec retour, retour aux sources, aux origines, il y est question d'identité, de quête du père, de construction de soi(théâtre, littérature, cullture et la beauté de la langue dans sa riche diversité lorsqu'elle irrigue les coeurs et les cerveaux.J'étais à Belleville et j'ai vu l'iIalie, la Tunisie de sable et de sang,la seine rougie du sang de la honte ...tout j'ai tout ressenti et Barbara comme guide!Bravo les Artistes de tout cela et plus encore
Très belle pièce avec une comédienne qui raconte ses origines doubles avec un beau texte bien construit!
Très belle histoire qui retentit bien à nos oreilles. Texte bien écrit et sans vulgarité. Un petit bémol sur le gestuel qui me déconcentre .
94, rue du faubourg du temple 75011 Paris