La poésie, c’est résister au matraquage du prêt-à-porter émotionnel ambiant. C’est la vie et le fantasme, c’est tout, c’est le tout. Laurent Perreaux récite Baudelaire, Apollinaire, Rimbaud. Tous ces textes somptueux, connus ou peu connus, ont besoin de vivre pour ne pas mourir. Il faut les dire et les entendre, les redire et les réentendre. Jusqu’à ce que cela devienne une drogue. Le seul danger est de tomber fou amoureux de la poésie. On n’en meurt pas, on en vit mieux, c’est tout. Et pour l’éternité.
L’invitation au voyage, le bateau ivre, voyelles, l’albatros, le pont Mirabeau, harmonie du soir, fleurs, l’aube, élévation, correspondances, la vie antérieure, à celle qui est trop gaie, les bijoux, à une dame créole, saltimbanques, Annie, mai... encore 21... 70 minutes d’enchantement !
20, rue Théodore Deck 75015 Paris