Une saison au Splendid, une tournée à travers la France, la Suisse et au Québec et aujourd'hui la Comédie de Paris?
Après avoir offert aux publics de province un spectacle qui s'est enrichi chaque jour, j'avais envie de le faire partager au public parisien. Quand j'invente de nouvelles "choses", mon souci est de me dire : dommage pour ceux qui n'étaient pas là hier ! Alors forcément, je pense à ceux qui viendront demain et j'essaye de leur donner plus qu'aujourd'hui.
On vous retrouve avec de nouvelles aventures?
Vous m'avez laissé deux mois de vacances, donc deux mois de souvenirs, comment pouvez-vous imaginer que je les garde pour moi ? Bien entendu, je ne reviens pas les mains vides, mais chut… je ne dirai rien avant le 19 octobre.
Vous aimez les femmes, mais dans votre spectacle, elles ne semblent pas vraiment vous rendre la pareille. Comment l'expliquez-vous ?
J'aime assez dire que l'amour a ses raisons et que j'ai souvent tort. Mais plus concrètement, je crois que ce que je cherche à démontrer finalement dans ce spectacle, c'est qu'à travers l'histoire de cet apprenti macho, looser au possible, les femmes sont merveilleuses car elles ne tiennent pas rigueur aux hommes de leur faiblesses.
D'ailleurs, j'ai pu remarquer que la perception des femmes était souvent plus positive vis-à-vis de mon personnage que celle des hommes. Je pense que s'il y avait une association de défense des machos en France, elle m'aurait déjà attaqué pour diffamation !
Finalement, si mon personnage parle tant des femmes, c'est qu'elles lui manquent. C'est un peu comme quand on arrête de fumer : on regarde la cigarette des autres en rêvant de tirer dessus…
Votre spectacle ressemble plus à un "stand up" qu'à un enchainement de sketches classiques ?
En effet, j'ai plutôt choisi de raconter ma vie. Mon combat contre "El Tyrannos" à San-Pedro du Chili, ma bagarre contre des requins au large de Bali, mes chevauchées en "103 Peugeot" avec ma bande des "Puceaux Sauvages" ou encore ma descente de l'Ardèche en canoë avec une "fiancée" de 120 kilos. Il ne m'était donc pas nécéssaire d'inventer des sketches qui n'auraient été que pure fiction…
Franck Dubosc, un super héros "mythomane" ?
Non, pas du tout, je ne suis pas toujours au top, il m'arrive d'être comme vous.
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