Avec Olympia, Édouard Manet signait l’un des plus grands scandales de l’art du XIXème siècle. Si la figure blanche centrale de l’œuvre, cristallise toutes les attentions, la deuxième femme du tableau semble avoir été totalement oubliée par l’histoire de l’art. Un siècle et demi après le scandale de 1865, la chorégraphe Gaëlle Bourges rend grâce aux femmes restées dans l’ombre.
Avec Olympia, Édouard Manet signait l’un des plus grands scandales de l’art du XIXème siècle. Faisant de la Vénus d’Urbino du Titien une courtisane au regard aguicheur, le peintre s’attire les foudres du tout Paris.
Si Olympia, la figure blanche centrale de l’œuvre, cristallise toutes les attentions, la deuxième femme du tableau, à la peau noire et tenant un bouquet de fleurs, semble avoir été totalement oubliée par l’histoire de l’art. Comment s’appellent-elles et la première est-elle bien cette peintre reconnue et exposée à l’époque ? Un siècle et demi après le scandale de 1865, la chorégraphe Gaëlle Bourges rend grâce aux femmes restées dans l’ombre.
À travers une enquête savoureuse et un récit plein de malice, elle dévoile une histoire de l’art inédite. Jouant astucieusement des éléments du tableau transposés au plateau, quatre interprètes recomposent de multiples déclinaisons de l’œuvre iconique. Programmé la saison dernière par le Théâtre de la Ville et le Festival d’Automne à Paris, (La bande à) LAURA est un vibrant hommage à toutes les femmes, d’hier et d’aujourd’hui.
41, avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers
Voiture : Porte de Clichy, direction Clichy-centre. Tout de suite à gauche après le Pont de Clichy, direction Asnières-centre.
A 86 Sortie Paris Porte Pouchet. Au premier feu tourner à droite, avenue des Grésillons.