Chez Golden Retrieval, plus qu’un enchaînement de poèmes surréalistes aux sens biscornus, il s’agit de l’exposition musicale d’un langage dada obsessif. Ce langage est brouillé et bigarré, par amour du foutage de gueule.
« Chez Golden Retrieval, plus qu’un enchaînement de poèmes surréalistes aux sens biscornus, il s’agit de l’exposition musicale d’un langage dada obsessif. Ce langage est brouillé et bigarré, par amour du foutage de gueule. Les jeux de mots et les interactions incessantes entre les bandes sonores et vocales méritent bien mieux que notre propre intellectualisation ou socialisation. Au contraire, ces deux gars se foutent de notre tronche et voilà qui est bonnement génial. Leur romantisme est tronqué, leur pessimisme fumiste, leurs rêveries sont sans suite, leurs affirmations gratuites. Il s’agit de l’art de dire fuck sans le dire (ou pas), Marcel Duchamp veille et il se marre violemment. »
Hugo Catherine.
5, rue du Plateau 75019 Paris