En espagnol surtitré.
Partout sur le sol, des hamburgers. Jésus est passé par là, il a multiplié les pains. Le Christ, qu’on appelle ici « el puto diablo », finira par voir sa plaie ultime de crucifié remplie de billets de banque.
Plasticien, orchestrateur d’images chocs et de tableaux vivants aux provocations assumées, Rodrigo García interroge le monde et ses modèles, bouscule le cours de l’Histoire et de ses mythes. Toutes mesures dépassées, il fait du Messie et de ses acolytes une proie idéale. Machine de guerre lancée contre un monde d’hyperconsommation bovine, Golgota picnic met en scène une crucifixion tragique et trash. L’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la « terreur et de la barbarie ».
Dans cette épopée drôle, décalée, débordante, Jésus devient la cible, lui qui « multiplia la nourriture pour le peuple au lieu de travailler avec lui ». Le chef d’orchestre italien Marino Formenti vient interpréter la partition intégrale pour piano des Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix de Joseph Haydn. Apaisement possible dans une fresque grandiose, scandaleuse et agitée. Après Versus, ou Et balancez mes cendres sur Mickey au Rond-Point, Rodrigo García et sa bande de fous furieux espagnols déchiffrent les évangiles à la machette. Ils font tomber des murs d’angoisses et de culpabilités héritées. Performeurs, danseurs, vociférateurs, anges chutés du ciel ou provocateurs enragés, ils s’attaquent aux peurs de deux mille ans de christianisme.
Mais qui serions-nous à vouloir dicter aux artistes ce qu'ils ont à dire ? Que le sujet d'un spectacle, l'art et la manière de le présenter ne nous plaisent pas, c'est un droit. Ne le transformons pas en devoir de se taire ! Rien ni personne ne nous oblige à assister à une représentation théâtrale. Si ? ah bon, dans un stade alors ? en sortant d'un des autocars qui déversent des flots de dignes gens aux regards apeurés, qui portent une étoilejaune sur la manche... M'enfin !...
Spectacle vu... et non approuvé: l'insulte pure sans motivation ni fondement autre que le rejet ne peut être considéré comme une forme d'expression. l'art étant une recherche de vérité, ce qui n'a ni motivation ni fondement ne peut y être associé. ce spectacle n'a pas sa place dans le lieu d'art qu'est le théâtre... Je ne saurai dire où il a sa place, sinon qu'il ne relève ni de l'art ni de la liberté d'expression.... je crois que toute personne sensée m'accordera que la liberté d'expression ne signifie pas la liberté d'insulter qui l'on veut comme l'on veut... à moins que ladite personne m'avoue ne pas être choquée si quelqu'un l'insulte en public.... (même si j'avoue que j'aurai du mal à croire cette personne)
cela prouve que ce theatre est ouvert à toutes les formes d'expression, ce qui n'a pas l'air d'etre votre cas! Au DIABLE..... l'intolérance
Comme c'est étonnant qu'un théâtre accueille le charme du cirque invisible et la vulgarité blasphématoire de G picnic. Demain soir quand le flot de sottises se déversera au rond point, Notre Dame de Paris résonnera de louanges pour notre Père.
Mais qui serions-nous à vouloir dicter aux artistes ce qu'ils ont à dire ? Que le sujet d'un spectacle, l'art et la manière de le présenter ne nous plaisent pas, c'est un droit. Ne le transformons pas en devoir de se taire ! Rien ni personne ne nous oblige à assister à une représentation théâtrale. Si ? ah bon, dans un stade alors ? en sortant d'un des autocars qui déversent des flots de dignes gens aux regards apeurés, qui portent une étoilejaune sur la manche... M'enfin !...
Spectacle vu... et non approuvé: l'insulte pure sans motivation ni fondement autre que le rejet ne peut être considéré comme une forme d'expression. l'art étant une recherche de vérité, ce qui n'a ni motivation ni fondement ne peut y être associé. ce spectacle n'a pas sa place dans le lieu d'art qu'est le théâtre... Je ne saurai dire où il a sa place, sinon qu'il ne relève ni de l'art ni de la liberté d'expression.... je crois que toute personne sensée m'accordera que la liberté d'expression ne signifie pas la liberté d'insulter qui l'on veut comme l'on veut... à moins que ladite personne m'avoue ne pas être choquée si quelqu'un l'insulte en public.... (même si j'avoue que j'aurai du mal à croire cette personne)
cela prouve que ce theatre est ouvert à toutes les formes d'expression, ce qui n'a pas l'air d'etre votre cas! Au DIABLE..... l'intolérance
Comme c'est étonnant qu'un théâtre accueille le charme du cirque invisible et la vulgarité blasphématoire de G picnic. Demain soir quand le flot de sottises se déversera au rond point, Notre Dame de Paris résonnera de louanges pour notre Père.
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